L'histoire :
Il était encore occupé à une mission. Pas forcément une mission difficile mais elle suffisait pour qu’il soit attentif tout le long. La télévision l’a sorti de son travail et pour cause : une immense explosion; un carnage au sein de la population; le début des emmerdes… Wolverine décide de se rendre sur place pour aider ceux qui ont souffert de l’explosion. Il a aussi une autre idée en tête : retrouver Nitro, celui qui a tout commencé et qui est à l’origine de la plus grosse division entre les super-héros. Logan commence par les Avengers. L’ambiance est tendue et beaucoup de personnes se disputent au sujet de la loi de recensement. Wolverine parvient à voir Iron Man mais son discours est très clair : tout va se passer en interne et il est ici pour être sûr que Logan va choisir le bon camp. Wolverine n’aime pas trop qu’on lui dise quoi faire et il n’aime pas qu’on lui dicte une conduite. Et puis il a autre chose à penser et à faire. Ce qui l’intéresse c’est de retrouver Nitro et de lui faire sa fête !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition de Civil War continue dans ce troisième volume. Maintenant que la série mère est terminée, laissons place aux séries parallèles. La première, et la plus conséquente, est consacrée à Wolverine. Marc Guggenheim réalise un joli travail en se plongeant dans la psyché tourmenté de Logan. Une véritable chasse à l’homme s’organise autour de celui qui est à l’origine des événements de la fracture entre super-héros : Nitro. La course poursuite est haletante et particulièrement rythmée avec en plus la voix off particulièrement cinglante du loup solitaire. Le ton, à l’image du caractère impitoyable de Wolverine, est dur et sans concession, interrogeant intelligemment la frontière entre le bien et le mal, entre la justice et la vengeance. Le dessin d’Humberto Ramos ajoute une puissance sauvage à l’ensemble tant son trait est ciselé comme des griffes. Assurément le meilleur des mini récits qui gravitent autour de Civil War. Les autres proposées dans ce volume sont de qualité inégale. Une curiosité avec le récit crépusculaire de Robert Kirkman, une déception avec le retour bâclé de Mar-Vell et un petit délire avec la loi du recensement pour.. Howard Duck. D’autres saynètes sont correctes mais ne laisseront pas vraiment un souvenir mémorable car le format est trop court. Malgré tout, la guerre de sécession des super-héros peut avoir de grosses conséquences.