L'histoire :
Deadpool n’a plus vraiment le choix : amputé d’une jambe et d’un bras, il doit déléguer pour les prochaines missions. Cela tombe bien : il n’est pas seul depuis que Maitre de Corvée, La chienne géante Princesse et sa fille Ellie sont avec lui. Du coup, il annonce la grande nouvelle à savoir que Princesse et Ellie vont aller sur le terrain ! Elles sont folles de joie à cette nouvelle et ce n’est pas fini. Deadpool a un cadeau pour sa fille chérie. Ellie l’ouvre : c’est son nouveau costume de Deadpool Girl, qui ressemble à s’y méprendre à l’original. Il a en plus plusieurs couches de doublure de kevlar pour la protéger. C’est vraiment trop cool. Taskmaster met son petit grain de sel et lui rajoute son grain emblème en guise d’épaulette. Il sera aussi là pour les assister en cas de besoin. Par contre, les dagues qu’elles possèdent sont non létales et font juste une grande décharge électrique. Deadpool insiste bien sur ce point, malgré la déception visible de Princesse : personne n’a le droit de tuer ! Maintenant que tout est bien clair, Wade annonce la mission à ce nouveau groupe… et c’est déjà du lourd !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissé Deadpool mal en point dans le précédent tome. Le titre de celui-ci annonce la couleur : Wade Wilson va mourir ! Cependant, qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas Deadpool qui est la vedette de cet opus ni même Death Grip, le fameux vilain capable de neutraliser le facteur auto guérisseur du mercenaire fou. Cette mort est simplement l’occasion de laisser la place à Ellie, la fille de Deadpool et Princesse, le chien géant de Deadpool. Étrange équipe car il faut y ajouter Taskmaster en guise de chef et de père fouettard. Si le fait de voir ce trio si particulier en mission peut être sympa et fun avec des combats survitaminés, on a par contre beaucoup de mal à se faire à l’idée de cette fille Deadpool à la mentalité bisounours et à il envie de se prendre sans arrêt en selfie. On s’éloigne de plus en plus de l’esprit irrévérencieux de Deadpool avec une thématique guimauve et balourde sur la famille. Même Deadpool devient un papa… poule avec des scènes faussement larmoyantes du pire effet. Dommage car côté dessins, ça en jette avec le style chatoyant de Rogê Antônio. L’artiste italien est à suivre de près car son graphisme est d’une fluidité et d’une élégance rares. Le final en forme de cliffhanger renversant promet une suite qui sera peut-être un peu… mortelle !
