L'histoire :
Une vague de crimes ne cesse de se répandre partout dans le monde et devant leur inutilité grandissante, Hal Jordan a fondé une nouvelle ligue de justiciers. Cette fois-ci, il compte radicaliser leur méthode. Rapidement, le nom du responsable est rapidement connu : Prometheus. Ce dernier est si puissant qu’il malmène l’équipe de super héros et a détruit même l’immeuble de leur quartier général. Hal et Ollie n’ont pas le choix, ils doivent solliciter leurs anciens compagnons de la ligue de justice. Les tensions sont présentes lors de ses retrouvailles mais devant la menace représentée par Prometheus, le choix n’existe pas. Roy, le fils du Green Arrow, souhaite embrasser ses enfants avant de livrer bataille mais il n’en a pas l’occasion puisqu’il est attaqué par l' ennemi. Sa famille est éliminée et il perd en plus un bras dans cet assaut surprise. Roy prévient la ligue de ce qu’il se passe mais SuperGirl remarque une chose. Prometheus est déjà parmi eux et a pris l’identité de l’un d’entre eux.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Débutée quelques mois plus tôt, le diptyque Justice League s’achève avec un second album aussi réussi que le premier essai. Le scénariste de StarmanJames Robinson met les héros en face d’un adversaire extrêmement redoutable par ses pouvoirs mais par son intelligence. En plus de malmener les justiciers, il a trouvé le moyen de s’intégrer dans leur propre groupe ! Prometheus rappellera aux amateurs de Watchmen le fameux Ozymandias. Le récit est très agréable à suivre mais demande (ou exige) une certaine connaissance de l’univers DC Comics pour reconnaître des personnages qui ne sont pas forcément des têtes d’affiche en France. L’histoire est très rythmée et c’est avec un certain regret que l’on arrive à la fin de l’album. Le chapitre final est un annual faisant le lien entre les événements du diptyque et ceux des autres séries publiées dans DC Universe ou Brightest day (toutes deux sortant en kiosque). Au niveau du visuel, on retrouve dans les premières l’excellent Mauro Cascioli qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de lui à la lecture du premier opus. Malheureusement, le dessinateur argentin n’est pas présent sur les pages qui suivent et on a droit à une succession d’artistes plus ou moins inspirés. On retiendra au final cette saga pour son récit efficace mais aussi pour le travail de Mauro Cascioli. A posséder si l’on est fan de l’univers DC bien évidemment.
