L'histoire :
La neige tombe sur une ville qui n'en a plus que le nom depuis que des morts-vivants y sont apparus. Brisant le calme gelé, un hélicoptère se pose sur le toit de la prison. Un groupe armé en descend et fonce à l'intérieur. Leur objectif est très simple puisqu'ils viennent sortir de sa cellule le Capitaine Derek Shako. Incarcéré pour avoir tabassé le nouveau compagnon de son ex-femme, il accompagne ses hommes jusqu'à la sortie, repoussant au préalable nombre de zombies. Devant la vague de morts-vivants, l'hélicoptère décolle avant d'avoir à son bord Shako et ses hommes mais finit par s'écraser plus loin. Pour sortir de la ville, ils vont cependant obtenir l'aide de Laura, l'ex-femme de Shako. Cette dernière exige de son ancien amour qu'il l'aide à retrouver leur fille, perdue au milieu de cet enfer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Daredevil, Spider-Man, The Punisher ou encore Star Wars sont quelques uns des récits que le dessinateur Marco Checchetto a illustré ces dernières années. Toujours très occupé, il a néanmoins trouvé le temps d'imaginer, en compagnie de Stefano Vietti à l'écriture, un récit inédit nommé Life Zero. L'histoire raconte la tentative de Shako et de son ex-femme Laura pour retrouver leur petite fille dans une ville envahie par des zombies. À cela, il faut ajouter un bataillon de soldats et bien évidemment de sombres commanditaires. Mélangeant action, horreur et thriller, Life Zero trouve un positionnement assez différent des récits du même genre. Le scénario est assez simple mais se déroule avec une vraie efficacité. Les rebondissements fonctionnent bien et l'on termine l'album sans avoir trouvé une seule longueur. Visuellement, l'artiste offre une jolie prestation avec des décors fouillés, des personnages travaillés et un découpage cinématographique. La colorisation d'Andres Mossa complète merveilleusement bien les planches avec une foultitude de petits détails visuels. Évitant de sombrer dans une violence gore et inutile, Life Zero remplit parfaitement sa mission et confirme qu'en plus d'être un bon dessinateur, Marco Checchetto a de belles histoires à raconter.
