L'histoire :
C’est plus qu’une vie mouvementée. Depuis qu’elle a découvert ses pouvoirs puis voler ceux des autres, Malicia en a vu des vertes et des pas mûres. A commencer par traverser le passage du siège périlleux. Cette porte magique a bien failli la décomposer en mille morceaux mais elle s’en sortie, en petite tenue dans sa chambre en Australie. Pas le temps de crier ouf, Carol D’Anvers la pourchasse alors qu’elle a des vêtements très… légers ! Malicia n’avait pas d’autre choix que « d’emprunter » les pouvoirs de Gateway. Encore un portail de traversé mais cette fois, l’arrivée était des plus particulières : la Terre Sauvage. Elle est désormais seule à jouer les Robinson Crusoe a ceci près que les animaux sont des grandes bêtes préhistoriques. Elle découvre comment survivre en territoire hostile et apprend des règles simples mais indispensables : ne pas boire n’importe où, ne pas dormir dans les arbres ni au sol et ne pas être pudique car les vêtements sont vite réduits en lambeaux. Finalement, elle s’y fait plutôt bien mais, ce qui est dur, c’est la nuit. La solitude l’étreint dans ces moments là et elle revit alors toutes les vies qu’elle a volées en touchant ceux qu’elle côtoyaient. Captain America, Wolverine, Diablo, Tornade… ils sont tous là et ils lui racontent leur passé. Elle pleure au beau milieu de nulle part…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malicia et la Terre Sauvage : à priori, ces deux éléments ne vont pas forcément bien ensemble. Pourtant, c’est l’idée un peu farfelue de Tim Seeley. La Mutante se retrouve dans le plus simple appareil dans une histoire vraiment très particulière. Imaginez dans le même récit : des robots tueurs, un peuple dirigé par une dangereuse sorcière qui veut devenir une déesse, des monstres préhistoriques gigantesques et des zombies ! Vous avez bien lu : la Terre Sauvage devient un joyeux gloubi -boulga de plus en plus indigeste au fur et à mesure de la lecture. Même l’équipe de super-héros a du mal à convaincre car assembler Ka-Zar, Malicia et Magneto, c’est un peu osé ! Les scènes donc s’enchaînent un rythme très rapide, comme pour mieux masquer l’indigence du scénario. Même les dialogues entre les personnages sonnent faux. Seule la voix off de Malicia permet de sauver le tout avec quelques passages d’introspection plutôt sympas en comparaison du cirque ambiant. On se demande même si tout cela n’est pas qu’un prétexte à dessiner Malicia en tenue sexy, façon Jane avec son Tarzan de Ka-Zar ! Les différents visuels sont d’ailleurs de bien meilleure qualité que le scénario. Le graphisme est en effet dynamique et dans un style comics ultra efficace. Seely a dû toucher Malicia car il a perdu tous ses pouvoirs narratifs…