L'histoire :
Age of rebellion : Le vaisseau interstellaire s’apprête à réaliser sa mission, mais les rebelles se retranchent rapidement dans les souterrains. Le Gouverneur Ahr va donner l’ordre de mise à feu, mais son conseiller l’alerte que les insurgés se sont cachés au-dessus des réserves de coaxium. Le Gouverneur demande aux chasseurs de se replier, mais l’un d’eux n’obéit pas. C’est un TIE particulier, à la coque d’un noir de jais. Au contraire, ce vaisseau ouvre le feu de toute part. Le Gouverneur est furieux et il apprend que le pilote n’est autre que Dark Vador…
Dark Visions : Un enfant observe les cieux avec son droïde Razzy. Son peuple vit dans des grottes, à l’abri du Dieu qu’il craint par-dessus tout. Pourtant, on raconte qu’il y a pire que l’Annihilatrice et que, dans les cieux, des Dieux plus terrifiants encore ne cessent de se battre. D’ailleurs, l’un d’entre eux va atterrir sur la planète…
Dark Visions : C’est un échec et il le sait très bien : ne pas récupérer l’espion rebelle ne plaira pas à l’Empereur. Malgré tout, le lieutenant Tylux peut se targuer d’avoir éliminé toute une base rebelle sans avoir essuyé de perte. Quand on lui annonce que Dark Vador vient lui rendre visite au sujet de l’espion, le lieutenant est paniqué. Il doit à tout prix récupérer ce satané espion avant que le bras droit de l’Empereur arrive.
Darth Vader : Les images de son combat avec Luke Skywalker le hantent. La disparition du Faucon Millenium est donc le cadet de ses soucis. Vador se rend sur sa navette avec quelques fidèles Death Trooper. Il programme le droïde de données pour qu’il réalise une mission bien spéciale : retrouver toutes les traces du passé de Luke Skywalker.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions comics sur Dark Vador chez Panini, il en existe peut-être autant que des produits dérivés sur le méchant le plus badass qui soit. Pourtant, voici une nouvelle petite anthologie en fascicule, qui propose quatre mini récits sur le chevalier Sith. Les trois premières histoires sont des One shot avec un récit qui démarre sur un affrontement psychologique bien pensé entre un officier impérial qui se croit supérieur et un Dark Vador à l’apogée de sa puissance. Mais le recueil vaut surtout pour les deux saynètes suivantes. Véritables petits chefs d’œuvre, ils sont sûrement les meilleurs et les plus originaux qui existent sur le personnage. C'est une idée géniale de Dennis Hallum, que de raconter les hauts faits de Vador à travers le regard d’un enfant. Et c’est toute la perspective qui change, puisque le sombre Sith devient un héros d’amure flamboyant qui ressemble à s’y méprendre au fameux Death Dealer de Frank Frazetta, notamment grâce aux dessins très élégants de Paolo Villanelli. La troisième histoire est presque le pendant de l’autre, puisque cette fois, la narration se fait à travers le point de vue d’un lieutenant de l’Empire hanté par l’exigence impitoyable de l’apprenti de Palpatine. Le reste n’est qu’une lente et incroyable descente aux enfers, qui en devient presque tragi-comique. On appréciera également l’audace folle du graphisme de Brian Level qui représente merveilleusement bien la folie destructrice dans laquelle tombe le lieutenant. L’anthologie a toutefois ses limites, puisque le dernier récit, qui est pourtant une magnifique introspection dans la conscience de Vador, est coupé à la moitié. Le choix éditorial reste de qualité, avec trois mini récits atypiques.
