L'histoire :
Spider-Man vole plus haut que jamais, tentant d’aller de plus en plus vite. Il doit expulser sa colère et, pour une fois, aucun vilain ne se manifeste alors qu’il aurait bien besoin de se défouler. La vie, c’est toujours comme ça : quand vous avez envie de vous reposer et de profiter de la vie, c’est là où les ennuis arrivent alors que quand vous avez besoin d’un peu d’animation, c’est le calme plat ! Pour se défouler, il détruit un immeuble qui partait en ruines. Il se rend ensuite à son ancien lycée. Même si les lieux semblent plus miteux et mal entretenus, il constate que, finalement, rien n’a vraiment changé. Un jeune se fait embêter par un groupe d’idiots. Comme Peter quand il etait à cet endroit… Il continue sa ronde ensuite mais un étrange spectacle va lui apporter un peu de nouveauté. Un vieil homme se tient debout, comme collé à la façade de l’immeuble ! Non seulement il a les mêmes facultés que Spidey mais il connaît en plus l’identité secrète du super-héros ! Il voltige rapidement et même Peter a du mal à le suivre. Qui est cet homme ? Est-ce un ami ou un ennemi ? Comment connait-il qui se cache derrière Spider-Man ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 2001, Marvel tente de redorer l’image de son personnage phare Spider-Man en relançant la série mythique The Amazing Spider-Man. Aux manettes, deux grands auteurs : J. M. Straczynski et John Romina Jr. Panini a la bonne idée de rééditer ce run (qui compte déjà plusieurs rééditions antérieures) en petit format vraiment pas cher du tout. La première partie est dédiée au personnage de Morlun. On sent que Straczynski tente de coller au style Spider-Man avec un vilain ultra charismatique et extrêmement dangereux et un déluge d’actions. Le tout est finalement très classique mais un passage fait toute la différence et annonce la patte du maître : l’explication incroyable des pouvoirs totémiques de Peter. Jamais auparavant on avait développé aussi bien le pouvoir du personnage en s’intéressant à la fameuse araignée radio-active. Cette idée de génie donne un autre concept : un dangereux vampire vient chasser les Spidey détenteurs d’un pouvoir phénoménal. Une idée aui amènera plus tard les personnages des Héritiers. La série prend vraiment son envol quand Straczynski fait ce qu’il sait faire de mieux : écrire avec le coeur et les tripes. Les deux dernières parties resteront parmi les plus pages du Tisseur. Tout d’abord, un hommage incroyable suite à l’attentat du 11 septembre où l’auteur crie toute son humanité. On a ensuite un passage historique où Tante May découvre l’identité secrète de son neveu, donnant un échange bouleversant et d’une profondeur inégalée. N’oublions pas les dessins incroyables et ultra détaillées de Romita, bien mis en valeur par une coloration impeccable de Dan Kemp. Amazing !
