parution 12 mai 2010  éditeur Panini Comics  collection Panini - Dynamite
 Public adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Guerre / Humour / Politique / Super-héros

The Boys – édition souple, T6

Quand faut y aller...

La nouvelle cible des Boys se nomme les « G-Men », le groupe de Supers le plus lucratif. P'tit Hughie est chargé d'espionner puis d'infiltrer un des groupes qui leur est affilié. Fans des X-Men, sortez vos mouchoirs !


The Boys – édition souple, T6 : Quand faut y aller... (0), comics chez Panini Comics de Ennis, Higgins, Robertson, Aviña
  • Notre note Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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  • dessin Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

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    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Panini Comics édition 2010

L'histoire :

Butcher et sa bande ont désormais dans leur ligne de mire les G-Men, dont un des membres, Silver Kincaid, s’est fait sauter le caisson en public. On sait depuis peu que l’action des Boys revêt des enjeux politiques majeurs .En effet, il existe un conflit larvé à la Maison Blanche. Le Président est un farouche adversaire des Supers, alors que le vice-président est en cheville avec Vought-America. De fait, les Boys ont le soutien officieux de la CIA. Dès lors, s’en prendre aux plus populaires des héros costumés équivaudrait à frapper un grand coup. Les G-Men… encore des imposteurs dont la propagande s’appuie sur les ventes mirobolantes de comics à leur effigie : un milliard de dollars par an ! Sans parler du fait qu’ils n’ont jamais été des gosses malheureux, pas plus qu’ils ne servent la justice et la démocratie. Il est temps pour Hughie de plonger dans le grand bain, en infiltrant un des groupes, parmi lesquels les futurs G-crétins seront recrutés. Et au cas où ça tourne en eau de boudin, « La Fille » et « Le Français » restent en couverture…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Décidemment, cette série parodique fluctue grandement dans la qualité du récit. A l’image d’Ennis : capable du meilleur comme du pire ! Fort heureusement pour les lecteurs, ces épisodes 23 à 26 renouent avec l’esprit initial, où l’on découvrait avec émerveillement comment détruire le mythe des Supers. Vous l’avez compris, ici, le scénariste à l’humour aussi caustique que scabreux s’en prend directement à ceux que les fans de Marvel surnomment « les mutos ». Et il y en a même pour les amateurs de Lucas ! Admirez ces têtes d’abrutis et leurs « noms de code » plus débiles les uns que les autres (de Chiktaba pour Star Wars à Flammeur pour les FF, en passant par Grotta pour les X-Men), et vous vous tiendrez les côtes un moment. Le temps de reprendre son souffle et de sécher ses larmes (de joie), le reste de ce tome déroule, avec la formule qui a fait le succès de ses « Bad » Boys : une dose d’action tendance gore, quelques scènes qui frisent le porno et de brefs répits. Au complot politique s’alterne l’idylle fleur bleue entre Annie et Hughie, qui se cachent mutuellement leurs activités de Super et de dézingueur de Pijamas ! Une lecture qui procure un vrai plaisir (cette fois), pour avoir osé singer l’industrie des comics…

ISBN 9782809413359