L'histoire :
Alors que Carly Summers joue joyeusement avec son fils dans un jardin d’enfant, un homme étrange apparaît derrière eux. Les yeux fermés et avec un étrange pentacle gravé sur le front, il agresse violemment la jeune mère avec une batte de base-ball, puis disparaît avec le garçon. Malgré de lourdes blessures, Carly s’en sort miraculeusement mais moralement, le traumatisme va détruire tout ce qui lui reste. Elle va cependant se reconstruire laborieusement année après année jusqu'à donner vie miraculeusement à un nouvel enfant. Mais alors qu’elle imagine un nouveau départ, l’homme au pentacle réapparaît comme dans un cauchemar, la brutalise et s’empare de sa fille. Allongée sur son lit d’hôpital, elle fait la rencontre de Cordelia Moonstone et de son nouvel apprenti qui vont tenter de comprendre qui lui en veut et pourquoi il kidnappe des enfants. Au même moment au Texas, un détenu est libéré de prison après de très longues années de captivité. Mais qui est cet homme dangereux qui est l’hôte des trois pires démons qui n’aient jamais existé ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Première série créée pour le MillarWorld, The Magic order s’achève avec cet ultime volume. Même si les titres imaginés pour Netflix ne sont clairement pas ce que Mark Millar a produit de mieux pour le monde du comics, The Magic Order, tout comme Jupiter's Legacy, a proposé des concepts novateurs et une qualité d’écriture de haute volée. De plus, il a su s’associer avec les meilleurs dessinateurs du moment pour illustrer ses histoires et conserver une exigence visuelle élevée tout au long de la saga. L’Ecossais met donc un point final à sa série avec brio, même si on regrettera encore le fait qu’il utilise un peu toujours les mêmes tours de passe-passe scénaristiques. Cependant il le fait avec beaucoup de maîtrise et les personnages qu’il invente sont particulièrement savoureux. Matteo Buffagni se charge de la partie graphique avec son trait agréable et classieux même si on se demande s'il ne travaille pas un peu trop d’après photo. Le rideau se baisse, les artistes rangent leur matériel mais la magie continue de flotter dans l’air...