L'histoire :
Peter raconte tout à Kitty mais parfois, dire la vérité peut poser problème. Elle est de plus en plus fermée au fur et à mesure de la conversation et Peter ne comprend pas pourquoi. Il lui a simplement expliqué que MJ l’avait aidé et soutenu pendant les événements de Morbius. Kitty sent que Peter est encore amoureux d’elle mais il s’en défend : ce n’est qu’une amie et cela a toujours été son amie. Quand ils se quittent, le malentendu est loin d’être dissipé. Après le lycée, il mange avec MJ au centre commercial. Il ne voulait pas vraiment parler des problèmes qu’il avait avec Kitty mais les filles ont une sorte de sixième sens là-dessus et MJ lui demande comment va son couple. Embêté, Peter raconte ce qu’il s’est passé lors de leur dernière conversation. Le dialogue finit par dériver vers les ex de MJ et le fait qu’elle ait trouvé des petits amis depuis leur rupture. Gênée et confuse, elle esquive le sujet. Cependant, un incident clôt la discussion : un immense wagon pulvérise le toit de la cafétéria. Spider-Man va devoir intervenir mais il ne se doute pas de l’identité de celui qui se cache derrière cette attaque.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La version Ultimate de Spider-Man continue sa réécriture du Spider-Verse en reprenant cette fois un run resté mémorable : celui de La saga du clone. Une fois n’est pas coutume, Brian Michael Bendis tombe à côté dans cette remodernisation. Le concept imaginé par Gerry Conway est en effet très récent, qui plus est extrêmement marquant. Difficile donc d’y apporter quelque chose de nouveau et surtout quelque chose de plus fort. De sorte qu’en lisant les tentatives de surprendre le lecteur, Bendis se perd en oubliant la puissance de l’idée de départ qui suffit à elle seule à décliner un récit marquant. Il y a tout de même quelques moments encore assez forts mais pour une fois, le scénariste passe trop vite sur les rebondissements marquants. Un clone de La saga du clone (comme le Spider-Man et sa copie) finalement pas très réussi comparé à l’original. Cependant, la deuxième partie vaut le coup d’œil. Cette fois, il s’agit du Caïd et un face à face avec Spider-Man aura de quoi traumatiser les lecteurs tant le mafieux se révèle diabolique. Mark Bagley livre encore une très belle copie avec des personnages réussis et des scènes d’action soignées. On préférait malgré tout que Bendis fasse du neuf avec de l’ancien…
