L'histoire :
Depuis son retour sur Terre, Superman a beaucoup de travail, beaucoup trop certainement. Quand en plus c’est un lundi, c’est encore pire. Lois Lane se réveille et a une belle surprise : une petit déjeuner l’attend avec la totale, toasts miel et noisettes, des œufs à la florentine et jus d’orange pressé ! Le problème, c’est que c’est lundi et elle va devoir manger toute seule. Une autre personne mange également mais pas le même menu. Neutron se prend des pains violents car Superman ne retient pas ses coups. Encore une preuve de plus que l’Intergang pourrit Metropolis de l’intérieur. Sup détruit facilement les sphères que Neutron a produites mais le super-vilain sourit d’un air machiavélique. Il est peut-être vaincu mais cela était prévu. Manheim lui a demandé de se faire exploser pour détruire la ville. Heureusement, la techscadron est sur place et neutralise facilement ses pouvoirs avec les lances d’absorption. Neutron n’est plus une menace et Superman a récolté des informations utiles. Par contre, il est très en retard au boulot. Perry n’est pas content et il ne se gêne pour rabrouer son journaliste. En guise de sanction, il va couvrir toute la journée tous les articles que la rédaction ne veut pas traiter. Un boulot titanesque. S’il parvient à le faire, il obtiendra deux interviews de haut vol avec deux femmes que Clark connaît bien…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un comics ambitieux mais venant de Kurt Busiek, le scénariste de Superman Identité secrète, on ne pouvait s’attendre à moins. Cette gigantesque histoire qui comprend plusieurs aces à l’intérieur raconte comment Superman se retrouve dans un filme quasi philosophique sur ce qu’il doit faire. Si l’idée de le placer dans une situation plus qu’inconfortable est plutôt bien vue, le concept n’est guère crédible et souffre de pas mal de cohérence. Cette idée de départ donne un récit au long cours qui multiplie les vilains et les péripéties avec quelques grandes figures qui vont faire trembler l’Homme d’Acier : le mage Arion, la créature Subjekt-17 et l’assassin Khyber. C’est beaucoup pour un seul homme et pour un seul récit et l’on s’y perd parfois tant l’histoire enchaîne les actions et les combats a un rythme effréné. Malgré tout, Busiek croit en son projet et son énergie à raconter l’intrigue (attention, il y a beaucoup de textes) est communicative. Malgré tout, on préféra finalement quand le récit se contente de beaucoup plus simple, notamment au début ou la petite parenthèse superbe sur Barbara Johnson, une fervente croyante qui est persuadé que Superman est un ange. Les dessins de Carlos Pacheco, à mi-chemin entre réalisme et super-héros, est plutôt agréable et certains plans sur Superman sont de toute beauté. Dommage que les femmes deviennent des bombes sexuelles, à commencer par Lois Lane qu’on voit d’entrée dans une tenue très légère. Ce n’est pas vraiment la chute de Superman mais ce n’est pas non plus son pic.
