interview Comics

Gobi et Fabien M

©Les Humanoïdes Associés édition 2008

Depuis déjà deux ans, le phénomène Lucha Libre balaie tout sur son passage ! Normal me direz-vous puisqu’aux commandes, on retrouve le fantasque Jerry Frissen, docteur es zombie, à la différence que cette fois-ci, il explore le monde du catch mexicain. Le résultat est tellement réussi que la série est même parue aux Etats-Unis, et s’est vu dès sa sortie nominée aux Eisner Awards (les Oscars du comics). Ce collectif réunissant plusieurs auteurs, nous avons pu découvrir un peu plus l’univers de deux d’entre eux : Gobi (en haut à droite), créateur du terrible Téquila, et Fabien M (en dessous), celui des Tikitis. Découvrez l’état d’esprit de la Lucha !

Réalisée en lien avec l'album Lucha libre T7
Lieu de l'interview : le cyber-espace

interview menée
par
19 juin 2008

Bonjour, pour commencer, pouvez-vous rapidement vous présenter : l'origine de vos pseudos, votre vie, votre œuvre, vos positions sexuelles favorites, votre parcours jusqu'à Lucha Libre ?
Gobi : Je suis « Gobi » et plus j’avance dans la vie, plus je me rends compte que c’est compliqué pour moi d’expliquer en quoi je consiste… Je trouve que c’est bon signe ! Mon pseudo est juste une contraction naze de mon nom de famille, je m’appelle Baptiste Gaubert. Mais au final c’est aussi le nom d’un désert et d’un poisson, ce qui est classe. Mes positions sexuelles favorites sont toutes celles que je n’ai jamais pratiquées, c’est un peu le même fonctionnement que tous les autres aspects moins sexuels de ma vie. Mon parcours jusqu'à Lucha Libre est exactement le même que celui de Bill, ce qui ne nous avance pas beaucoup mais en même temps c’est pas trop grave je pense.
Fabien M : Je suis Fabien M sur Lucha Libre, pseudo pas tellement classe vu que mon nom est Fabien Mense et que je le trouve un peu long sur une couverture. Pour les positions sexuelles je dirais celles qui font le moins mal. Et pour ce qui concerne le parcours pour arriver à la Lucha j’ai fait comme les autres !

Quelles sont vos influences ?
Gobi : La plupart de mes influences viennent du Japon. Après, dire lesquelles influencent vraiment mes travaux, je sais pas trop. En ce moment, j’aime beaucoup le travail de Masaaki Yuasa sur Mindgame et Kemonozume, ainsi que les derniers trucs de Gainax comme Gurren Lagann. Ce sont pour moi des trucs qu’il fallait absolument que quelqu’un fasse un jour. Ensuite, une influence purement graphique est a mon sens un peu inutile, la plupart de mes influences vient du ressenti que j’ai eu, soit en matant un film comme Zebraman big trouble in little china, soit en écoutant de la musique telle que Sébastien Tellier, Denki Groove ou Scooter, soit en jouant à un jeu vidéo du genre Katamari ou Okami. Un média qui s’inspire d’un même média est à mon sens un peu dégénérescent à la longue, une vraie influence vient d’un truc qu’on a passé au filtre de sa perception en oubliant tous les critères de qualité et les étiquettes qui nous sont extérieures, pour aboutir à un concept original qui nous botte. Je suppose que cette phrase fait un peu mal à la tête.
Fabien M : Vaste programme. Elles sont très hétéroclites en fait. Bizarrement ce sont les films et les dessins animés qui me marquent le plus, de tous pays d’ailleurs. Masaaki Yuasa m’a bien retourné le cerveau récemment. Pour ce qui est des références en anime, il y en a un paquet ! Au hasard : les Ghibli, récemment la série Dennou Coil, les films de Crayon Shin Chan, les vieux Betty Boop, Ren and Stimpy et j’en passe !

Copyright Gobi/Fabien M/Les Humanos 2008Comment êtes-vous arrivé sur le projet Lucha Libre ?
Fabien M : Bill travaillait sur les Luchadores depuis un an puis Gobi lui avait emboîté le pas. Comme Jerry Frissen cherchait un dessinateur pour les Tikitis, Gobi a fait ma pub. Ce qui était gonflé vu que je n’avais jamais fait de BD. La suite a été très simple : beaucoup de boulot !
Gobi : J’ai envoyé un design de Téquila à Jerry, après que Bill ait fait ses planches, ça lui a plu et hop !!

Jerry Frissen vous laisse-t-il un droit de regard sur le scénario, pouvez-vous modifier à votre convenance son scénario ou y ajouter des éléments ?
Gobi : Je dirais même que sur la deuxième histoire de Téquila, je suis carrément co-scénariste. Ça s’est mis au point pendant que je réalisais la première histoire… J’ai compris que de ne pas plus pouvoir intervenir sur le destin de Téquila me pesait beaucoup, je considère mes personnages comme des êtres à part entière et ça me chagrine un peu quand je ne peux pas les guider dans la vie. Du coup, on se partage la garde avec Jerry et ça se passe plutôt bien.
Fabien M : Jerry nous soumet le script, il y en a plusieurs versions selon les remarques du dessinateur et de l’éditeur. J’ai vraiment l’impression que Jerry capte nos différentes envies, nos univers. Pour ma part je constate une évolution flagrante entre la première et la seconde aventure des Tikitis, l’alchimie se fait de mieux en mieux.

Combien de tomes sont prévus ? Est-ce que les séries seront réunies chacune dans des BD grands formats ?
Fabien M : Tant que les gens achètent la BD et qu’on prend du plaisir à dessiner, il n’y a pas de raison pour que ça s’arrête. Pour ce qui est de la publication des séries en album, il en est effectivement question.
Gobi : Wait and see… mais il y a de fortes chances en effet. Pour le nombre de tomes rien n’est défini.

Lorsque l’on voit Les Luchadores Five, les Tikitis et Tequila, l’unité visuelle est flagrante, devez-vous respecter un certain cahier des charges ?
Gobi : Au début, j’ai pris le parti de m’aligner sur Bill avec qui j’ai beaucoup bossé, Fabien qui avait aussi bossé avec nous et qui partage la même vision je pense, s’est aligné mais a gardé une certaine liberté. C’est lui qui a raison comme souvent, moi-même je m’éloigne peu a peu du style de départ pour aller je sais pas où.
Fabien M : Il n’y a pas de cahier des charges. On a les mêmes influences, on a fait les mêmes études, ça fait un moment qu’on bosse ensemble. Les trois séries sont liées, les Luchadores Five étaient à l’orphelinat avec Téquila et ils ont eu les Tikitis en professeurs, du coup l’univers reste relativement cohérent.

Comment faites-vous pour garder ce rythme intensif ? Drogues ? Sexe ? Alcool ? Guronsan ? Combien de temps mettez-vous à réaliser une planche ?
Gobi : A toutes ces questions je suis obligé de répondre : je sais pas mais c’est dur ! (rires)
Fabien M : Moi, c’est le bonheur dans les yeux du lecteur qui me fait tenir vous savez… et les sous. Sinon pour une planche, c’est deux jours, tout compris (quand ça se passe bien).

Concernant Tcho, Gobi, tu bosses toujours sur les Zblucops en parallèle ?
Gobi : Oui, je bosse toujours sur les Zblus avec Bill.

Fabien réalises-tu toujours la présentation des films du moment à ta sauce ?
Fabien M : Oui ! Et puis je suis totalement libre du choix du film et du ton de la rubrique.
Copyright Gobi/Fabien M/Les Humanos 2008

En 2002, vous avez créé un court métrage d’animation « Catfish hotel » avec Bill (ici). Le milieu de l’animation est-il un domaine qui vous intéresses, souhaiteriez-vous retenter l’aventure, avec Lucha Libre ?
Gobi : Retenter l’aventure, oui ! Avec Lucha Libre pourquoi pas ! Le fait est qu’on a plein de projets qui nous botteraient et que la BD n’est pas pour moi, en tout cas, une fin en soi et ce, comme aucun autre média d’ailleurs. Pour l’instant, on raconte nos histoires avec ce qu’on peut, on aimerait beaucoup rajouter la dimension du mouvement à tout ça, et en ce qui me concerne celle de l’interactivité aussi. L’avenir nous dira ce qui est possible…. Le fait est qu’on a des envies titanesques en matière de création (sans me la péter).
Fabien M : L’animation reste mon domaine de prédilection. A la sortie des arts déco, j’ai été embauché dans un studio d’anime à Paris, où j’ai travaillé durant 3 ans. J’ai beaucoup appris et j’ai un peu touché à tout. Aujourd’hui encore, il m’arrive de travailler en free lance pour certains studios (essentiellement pour des dessins de bonhommes). L’adaptation de Lucha Libre en animation nous tient à cœur, si on le fait un jour ce sera dans de bonnes conditions.

Vous multipliez les casquettes : designers, dessinateurs, animateurs… laquelle préférez-vous ?
Fabien M : C’est rigolo ça, on en parlait avec Gobi sous le pont du Gard récemment. Je pense que dessinateur est le terme le plus approprié à mon activité, assez vaste pour réunir la BD, l’illustration, l’animation et le design de toys etc…
Gobi : C’est une seule et même casquette portée différemment, j’aimerais trouver une manière radicalement nouvelle de la porter.

Quel est votre degré d’implication dans l’univers de la Lucha Libre dans votre quotidien, vous mettez la cagoule, vous vous bastonnez souvent (quel est le gagnant) ?
Gobi : On ne se bat jamais mais si on se battait je pense que je serais le plus fort.
Fabien M : Normalement, ça devrait être Gobi, il a la technique pour lui mais sa faible constitution lui permet une autonomie de combat de 5 minutes. Bill est retord donc très dangereux. Moi je ne bouge pas, je compte sur l’incroyable densité de mon ossature pour faire le boulot. Mais on ne fait pas le poids face à la perversité de Jerry. Pour Tanquerelle et Witko je ne sais pas encore…

Travaillez-vous dans une ambiance particulière ?
Gobi : J’écoute de la musique en continu, ça fonctionne un peu come un système de bande originale de mon travail, ça rajoute un ingrédient essentiel à ma manière de bosser.
Fabien M : Je travaille avec un chapeau en écoutant du Zouk très fort.

Copyright Gobi/Fabien M/Les Humanos 2008Y a-t-il un classement des personnages préférés ? Si oui, who’s the winner ?
Gobi : Téquila !
Fabien M : King Katch !

Quel est votre personnage préféré dans votre série ? Et dans celle des autres ?
Gobi : Dans la mienne, la plupart. Dans celle des autres quasiment aucun !
Fabien M : Dans les Tikitis, ça change un peu tout le temps, en ce moment c’est Dr Sumo, mais tout à l’heure ce sera King Katch. Pour les autres séries, je ne sais pas, je ne les ai pas encore lues.

Quel est votre prise de catch favorite ?
Gobi : Le bisou dans le cou.
Fabien M : La valise en brique.

Sinon, quels sont vos autres projets ? En cours et/ou à plus long terme ? Des collaborations ? Y’a-t-il quelqu’un avec qui vous aimeriez travailler ? On veut un scoop ! J’ai cru savoir que dernièrement, Gobi, tu aimais particulièrement les fruits (Papasuika par exemple)…
Gobi : Ça fait partie d’un des projets que je traine depuis longtemps, comme la plupart des autres ça relève tellement du sensoriel brut, que j’ai pas franchement trouvé d’histoire, j’essaie de réfléchir à une manière alternative de raconter ça… mais en vain. En tout cas, je m’éclate a dessiner cet univers. J’ai d’autres projets qui me bottent mais pas assez de temps, et peut être pas l’envie de les voir forcément en BD….donc wait and see. Mais ça devrait pas tarder, la plupart du temps quand j’ai vraiment envie d’un truc, la vie fait que je l’obtiens au bout d’un moment.
Fabien M : Les projets ce n’est pas ce qui manque, je bosse avec des boîtes de dessin animé mais pour l’instant je ne peux pas trop en parler. Et des choses dont je ne parlerai que lorsqu’elles seront certaines de voir le jour…

A la sortie du premier tome de Lucha Libre et de Mutafukaz, les deux séries présentaient quelques similitudes. L’un d’entre vous (Gobi) a même participé au second tome le temps d’une illustration. Que pensez-vous de cette série et de son auteur ?
Gobi : En ce qui concerne la série, je vais pas trop m’avancer étant donné que j’ai pas eu vraiment l’occase de me pencher dessus. J’avais vu le court métrage qui tournait sur le net à l‘époque et j’avais trouvé ça très classe. Pour ce qui est de Run, je peux pas trop m’avancer non plus car on ne s’est jamais rencontrés, on a échangé quelque mails concernant la pin up du volume 2 mais pas plus, il a l’air sympathique. Maintenant pour le côté similitudes je mettrais ça sur le compte de références à une même pop culture, qui n’est pas pour moi une fin en soi. Elle est juste un outil qui sert des histoires et des concepts plus globaux. Le fait qu’on classe ces deux BD dans le même créneau vient du fait que cet « emballage » est similaire, un peu comme si deux auteurs d’un pays donné avaient eu en même temps l’envie d’habiller leur protagoniste en lycra et leur attribuer des supers pouvoirs alors que personne n’aurait entendu parler de super héros dans cette contrée. Le fait est que cette culture n’appartient à personne et qu’on peut du coup l’utiliser comme on veut. Pour ce que je peux en dire j’ai l’impression que Mutafukaz et Lucha Libre ne l’utilisent pas de la même manière.
Fabien M : J’ai bien aimé les Mutafukaz, surtout le 2ème tome.

Quel est votre ressentiment sur le milieu actuel de la BD, les mangas et les comics ?
Fabien M : Haha ! Je ne crois pas avoir de ressentiment particulier envers la BD. Il y a énormément de parutions, le nombre de bédés éditées est hallucinant mais bon, c’est grâce à cette diversité qu’on voit éclore de petits bijoux. Après, c’est clair qu’un succès il y a 10 ans, c’était 40 000 exemplaires, aujourd’hui c’est 10 000, alors bon…
Gobi : Je trouve que les clivages entre toutes ces manières de pratiquer la BD sont encore trop grands. Quand le comics est pratiqué par un français, il raconte des trucs de comics, quand c’est du manga il raconte des trucs de manga. Là où il y a erreur, c’est que ni les américains ni les japonais ne procèdent comme ça, ils racontent ce qu’ils ont à raconter... C’est pour ça que leur production est à mon sens très riche, surtout en ce qui concerne le japon ou la BD est un vrai média populaire dans lequel toute les thématiques sont abordées. Il faut bien comprendre que manga ou comics c’est juste des mots pour dire bande dessinée, ce côté exotico marketing associé au mot manga par exemple, est typiquement européen, j’ai remarqué que les français ont un mal fou à appréhender un truc, tant qu’ils n’ont pas réussi à lui coller une étiquette. Quand je dis ça je ne parle pas forcément des auteurs mais de la manière dont sera présenté le produit dans les bacs. J’ai hâte que toute ces qualificatifs disparaissent pour qu’on puisse profiter de toutes ces manières de faire sans être estampillé ceci ou cela.

Lucha Libre est distribué aux Etats-Unis par Image Comics et dans d’autres pays (Espagne par Glénat, Italie depuis peu), c’est le début de la renommée mondiale pour vous ? Qui a vu ses chevilles gonflées ?
Fabien M : Jerry c’est clair ! Nous, on est trop occupé à travailler à la maison, la tête dans la table lumineuse. Mais c’est sûr, ça fait plaisir !
Gobi : Pour ma part, j’attends les retombées qui vont avec, avant que quoi que ce soit ne gonfle.

La série a même été nommée aux Eisner Awards cette année pour meilleure série humoristique, quel effet cela fait-il ?
Gobi : Je suis content même si je ne savais pas ce qu’était les Eisner Awards avant d’apprendre la nouvelle. Seul bémol, pour moi Lucha Libre est une BD profondément dramatique.
Fabien M : Je ne savais pas non plus que ces prix existaient, alors je ne sais pas trop quoi en penser mais ça fait plaisir (encore).

Copyright Gobi/Fabien M/Les Humanos 2008Figurines, site web dédié, vous-même en version mini, quel est votre droit de regard sur tout ça ? Que pensez-vous du résultat ?
Gobi : Pour ce qui est du site, je ne suis pas intervenu du tout. Par contre, je sais que j’ai été un petit moment en guerre contre le terme « katchos » que je trouve franchement naze. Pour les figurines, c’est nous qui fournissons les turn arounds et nous effectuons un suivi tout le long de l’évolution de la sculpture. Pour ce qui est des versions alternatives, en ce qui me concerne c’est pas vraiment mon truc même si j’ai rien contre. Mon petit plaisir c’est de voir vivre mon perso à travers un autre support. J’aime beaucoup le travail de Frank Kozik sur les figurines Lucha.
Fabien M : Pour les figurines et les minis on est fortement impliqué. On dessine les modèles de base, puis on assiste étape par étape au travail de sculpture, on fournit des corrections constamment. Pour les couleurs, c’est pareil. Et globalement, on est content du résultat. En ce qui concerne le site, ça a été plus compliqué, mais on a contribué à l’aspect graphique du jeu en ligne.

Quelles bandes dessinées conseilleriez-vous ? (vos favorites, vos derniers coups de cœur) Et celles que vous déconseilleriez ?
Gobi : Hormis toute la production d’Akira Toriyama ? Je conseille fortement One Piece, Vagabond, Amer Béton, Nekojiru, Yotsuba , Bobobo, et bien d’autres qui me viennent pas… Par contre je déconseille fortement de lire des trucs nuls !
Fabien M : pfiou… La vie secrète des jeunes de Riad Sattouf, Ping Pong de Taiyou Matsumoto que j’ai lu et relu récemment, c’est très bien. Après je ne lis jamais de mauvaises BD, moi non plus.

Si vous aviez une gomme magique pour changer un détail ou une partie d’une case ou d’une planche d’un de vos titres, souhaiteriez-vous l’utiliser ? Et si oui, sur quoi…
Gobi : Surtout pas, c’est un truc horrible ! Je ne suis jamais satisfait, comme la plupart des créatifs. Recommencer un truc passé, c’est une pure logique de dépressif qu’il faut éviter à tout prix. Donc gomme magique ou pas, je touche pas à ce qui a été fait, mon truc ce serait plutôt un crayon magique qui me permette de matérialiser les personnages auxquels je pense, ce qui au final ressemble beaucoup à un crayon normal…… peut être qu’un crayon est par essence magique mais qu’on ne s’en rend pas compte par habitude en fait.
Fabien M : Oula malheureux ! On a autre chose à faire que recommencer ce qu’on a loupé ! Déjà ce serait un boulot de fou, ensuite ce qui est fait est fait et même les erreurs nous permettent de nous améliorer sur les planches suivantes.

Si vous aviez le pouvoir de vous téléporter dans le crâne d'un auteur de bande dessinée, qui choisiriez-vous de visiter ?
Gobi : Déjà, je commencerai par me taper une bonne déprime d’avoir un pouvoir aussi pourri, je préférerais savoir faire des boules de feu ou voler.
Fabien M : euh… Yuasa, mais je ne pense pas que je tiendrais.

Si vous n’aviez pas fait de la BD, qu’auriez-vous fait ?
Gobi : Je sais pas, clochard ou prostitué……..fleuriste peut être.
Fabien M : Du papillon !

Quelles questions ne vous ai-je pas posé et à laquelle vous aimeriez répondre ?
Gobi : « Ça va bien ? »
Fabien M : Est ce que l’on reverra Bactéria ?

Et la réponse…
Gobi : « Oui oui ».
Fabien M : Je ne sais pas encore, mais j’aimerais bien !

Merci beaucoup à tous les deux !!!!

Copyright Gobi/Fabien M/Les Humanos 2008