L'histoire :
Un peu après la rentrée, Kazuko décide de se lever plus tôt pour aller faire une balade sur la plage. Après ce moment de détente, la demoiselle prend le tramway pour se rendre au lycée. Elle aime ce moyen de transport car cela lui permet d’observer la ville et, ce matin, elle a plutôt de la chance : elle y rencontre son ami d’enfance, Kazuo. Bien que celui-ci ait toujours un air froid et indifférent, la jeune fille ne peut s’empêcher de l’aimer. Une fois au lycée, Kazuko apprend qu’elle est de corvée de ménage pour le soir et cela fait plaisir à Goro qui voit là une occasion d’aborder la demoiselle dont il est secrètement amoureux. Mais, après les cours, chacun effectue ses tâches de son côté et Kazuko s’évanouit en sentant une odeur familière dans le laboratoire. C’est à ce moment que Goro la rejoint et ce dernier transporte alors la jeune fille à l’infirmerie. Dans son sommeil, Kazuko appelle Kazuo, ce qui brise le cœur de Goro. Après cela, Kazuko reprend le tramway pour rentrer chez elle et, en descendant à son arrêt, elle sent la même odeur que dans le laboratoire : la lavande. La jeune fille ressent aussitôt un « décalage » dans le temps et constate qu’elle est revenue quelques années en arrière.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette courte série est en fait la première de Gaku Tsugano, que l’on connaît aussi pour l’adaptation animée de La mélancolie d’Haruki Suzumiya. On savait déjà que la tante de l’héroïne de la traversée du temps (chez Asuka) avait elle aussi effectué des sauts dans le temps et on était donc curieux d’en découvrir les détails. Hélas, au lieu d’enrichir l’histoire ou d’apporter un œil nouveau sur l’intrigue, ce premier volume se contente d’en reprendre les éléments principaux et accumule les clichés du shôjô de base. De plus, la narration est confuse (on a du mal à différencier le passé et le présent) et les gags ne sont pas vraiment drôles. Par ailleurs, les dessins sont très moyens et restent eux aussi dans les sentiers battus : le découpage est classique mais dynamique, la mise en scène intéressante, les décors très minimalistes et le tramage n’est pas soigné. Quant aux personnages, ceux-ci manquent souvent de travail pour ce qui est des visages. Au final, ce premier volume n’est pas convaincant et on espère que la suite vaudra un peu plus le coup.
