L'histoire :
Depuis quelques jours, Kurahashi Eiri, un étudiant en art, se comporte bizarrement et passe la plupart de son temps à dessiner le portrait d’une jeune fille. Il ignore qui elle est mais le visage de la demoiselle ne cesse de le hanter et cela l’obsède. Un jour, en allant dans la remise de l’antiquaire chez qui il travaille, il découvre un tableau intitulé « Petite Cosette » et qui représente la jeune fille en question. Peu après cela, Eiri se met à avoir des hallucinations en plein jour dans lesquelles il peut voir Cosette. Il décide donc de retourner voir le tableau dans la remise et c’est alors que le fantôme de la jeune fille lui apparaît pour lui demander de l’aide. Eiri, complètement envoûté par le charme de la demoiselle, accepte sa proposition. A ce moment, son patron fait irruption dans la pièce et Cosette disparaît. Eiri apprend alors que le tableau va être vendu dans quelques jours, malgré la malédiction qui l’entoure. En effet, tous les propriétaires de ladite peinture seraient morts quelques jours après l’avoir achetée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et une énième adaptation manga d’un animé de ratée ! Surfant sur la renommée de la série animée « Petite Cosette », ce titre reprend la trame principale de l’histoire mais les défauts scénaristiques sont un peu trop nombreux. Certes, l’intrigue générale n’est pas vraiment complexe mais, et c’est là le problème, le déroulement est aussi abrupt et maladroit que prévisible. L’obsession d’Eiri pour Cosette est mal rendue et on a du mal à ressentir l’ambiance de l’histoire. Graphiquement, la qualité est correcte mais pas extraordinaire. Les cases sont fournies et les décors sont soignés et travaillés, surtout lorsqu’il s’agit de mettre en scène Cosette. Le découpage est plutôt dynamique et la superposition des hallucinations sur les autres cases est originale. En revanche, les personnages ne bénéficient pas tous de la même attention et, même si cela est fait pour retranscrire l’ambiance sombre et violente de l’histoire, le tramage ternit un peu trop les pages. De plus, on regrette que le côté gothique ne soit pas plus exploité. Au final, ce titre déçoit et on craint que la suite ne soit guère mieux.
