L'histoire :
Masashi a déçu ses collègues en utilisant le SWE, le logiciel de programmation de Solidus Works, et ce de façon illégale. Le jeune homme a beau avoir voulu réparer ses erreurs, rien n’y a fait et c’est devant un appartement délaissé aux courriers et aux impayés qui débordent de la boîte que Momoda tombe. Devant pareille désertion, Taiyo prend la décision de licencier son programmeur, et ce à la plus grande surprise de son équipe. L’ordre est donc donné de libérer le bureau de ses effets personnels mais Momoda ne peut se faire à l’idée et s’oppose dans un premier temps, avant d’abdiquer après l’intervention de Tsukiyama. A Solidus Works, il y a pas mal de changement : un nouveau directeur est nommé et le nouveau directoire ne semble guère apprécier Sensui. Pire encore, la société aurait envie de débaucher Taiyo du Studio G3. Sensui, en grand communicant, fait passer l’annonce du changement de direction en simple anecdote puisqu’il évoque à la presse la sortie du prochain Sword Chronicle. Le problème pour Taiyo est que cette date pose problème : elle tombe le même jour que celle à laquelle il pensait sortir leur jeu !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, le projet SOUP tient plus de l’épreuve de force pour le Studio G3 que d’une véritable opportunité. Alors que le précédent tome nous dévoilait la difficulté de programmation sur un tout nouveau support et sur l’investissement gigantesque que peuvent représenter les logiciels performants, le duo de mangaka se recentre ici sur les personnages et plus particulièrement sur Taiyo, au détriment de la pétillante Momoda qui joue ici un rôle presque transparent. C’est ainsi que l’on découvre une personnalité maniaque, débordante de créativité et qui, sans limite, pourrait bien ne jamais arrêter le développement du jeu. Tsukiyama, en s’entretenant avec Sensui, en apprend aussi plus sur le passé de Taiyo chez Solidus Works. Le scénario de cette série est toujours intéressant, et les amateurs de jeux vidéo tout comme les novices auront de quoi trouver leur compte. On ne s’ennuie à aucun moment surtout que même niveau dessin, l’attention est de rigueur avec un trait fin et assez détaillé. Les décors sont assez présents et malgré leur faible nombre, ceux-ci sont vraiment variés ! Tokyo Toybox était une série assez sympathique, Giga Tokyo Toybox, sa suite, fait mieux et installe ses personnages sur un long terme qui lui colle très bien ! On s’attache à eux et l’on a grand hâte de voir ce qu’il va advenir du fameux projet dans le prochain tome !
