L'histoire :
Yokari est venue attendre Kanori à la sortie du lycée. Elle voudrait lui parler de Kazumi mais, comme elle est pressée, elle lui laisse son numéro de portable. Plus tard dans la soirée, Kanori hésite à appeler : comme elle et Kazumi ne s’adressent plus la parole, elle se demande si elle doit se mêler d’histoires qui ne la concernent pas. Finalement elle décide d’appeler tout de même mais Yokari est trop occupée pour lui parler. Finalement, les deux jeunes femmes conviennent d’un rendez-vous le lendemain dans un café pour parler tranquillement entre filles. Lors de leur rencontre, avant de parler, Yokari demande à Kanori quelles sont ses relations avec Kazumi et la lycéenne répond qu’elle est sa meilleure amie. Rassurée, Yokari se met à lui confier ses soupçons : un ami de Kôta et Ena aurait probablement abusé de la petite amie de ce dernier pour se venger. Kanori n’a pourtant pas remarqué de changement dans le comportement de Kazumi mais, le lendemain, elle se met à observer les gestes de son ancienne amie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kanori et Kazumi poursuivent chacune leur chemin de manière complètement opposé. La première file le parfait amour avec Kôta et se rend compte que sa relation avec Kazumi lui manque, tandis que la deuxième s’enferme dans la solitude et le chagrin. C’est d’ailleurs la situation de cette dernière qui est la plus intéressante dans ce volume : elle redouble d’effort pour oublier les infidélités d’Ena, recherche de plus en plus à s’isoler au lycée et ne semble pas se rendre compte qu’il y a un autre garçon qui l’aime. Les réactions des personnages sont justes, réalistes et émouvantes et on est vraiment captivé par le récit. Mais il ne faut non plus oublier les graphismes qui sont eux aussi très bons. Certes, les décors sont peu nombreux, mais le tramage qui les remplace est maîtrisé et le découpage est régulièrement intéressant. Les personnages sont bien rendus mais les yeux des filles ont souvent tendance à se ressembler. Ce troisième volume continue de nous ravir et il nous tarde de pouvoir lire la suite.
