L'histoire :
Madoka s’est déjà excusée plusieurs fois auprès de Tomoyo depuis qu’elle lui a crié dessus mais rien n’y fait : l’ambiance est toujours bizarre entre eux et le jeune homme se montre beaucoup moins entreprenant qu’avant. De plus, Madoka n’arrête pas de penser à Ono même si elle sait que ce n’est pas bien. Elle essaye donc d’éviter autant que possible de croiser celui-ci mais ce n’est pas évident car il vient souvent dans sa classe pour parler avec un copain. Non seulement elle culpabilise d’être amoureuse d’un autre que Tomoyo, mais elle a en plus du mal à accepter l’image qu’elle se renvoie d’elle-même. Un jour, elle décide donc de mettre les choses au point avec Tomoyo. Elle s’excuse une fois de plus de lui avoir crié dessus et lui force à dire ce qu’il a sur le cœur. Le jeune homme se met alors à pleurer tout en parlant : depuis leur dispute, il a réalisé que c’est toujours lui qui cherchait l’affection, que jamais Madoka ne l’avait embrassé d’elle-même. La demoiselle ne trouve rien à répondre et reste devant lui, elle aussi en pleurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série trouvait enfin son envol dans le volume précédent et celui-ci ne fait que renforcer la bonne impression qu’il nous avait laissée. Madoka a enfin pris conscience qu’elle est amoureuse de Ono et culpabilise à l’idée de faire souffrir Tomoyo, ce dernier se rendant bien évidement compte de ce qui se passe autour de lui. Le ton devient donc plus triste mais les sentiments sont mieux mis en valeur, les réactions absurdes étant complètement écartées. A la fois dans la sensibilité et l’émotion, l’histoire se montre de plus en plus captivante et on souffre en même temps que chacun des personnages. Les gags sont peu nombreux, certes, mais cela n’est pas plus mal puisque le récit ne s’en trouve que plus émouvant. Et il n’y a pas que le scénario qui s’améliore, les graphismes aussi sont en évolution (même s’ils restent très classiques pour le genre). De mieux en mieux, cette série capte de plus en plus notre intérêt et le cliffhanger de fin nous donne hâte de lire la suite.
