parution 06 décembre 2006  éditeur Delcourt  collection Akata Sakura
 Public ado / adulte  Mots clés Chronique sociale / Musique / Sentimental / Shôjo

Nana T15

Encore un bon tome pour cette série sentimentale qui tient la distance. Ceci grâce au talent de mise en scène et à l'humour de l'auteur qui ne faiblissent pas au fil du temps !


 Nana T15, manga chez Delcourt de Yazawa
  • Notre note Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©NANA ©1999 by Yazawa Manga Seisakusho / SHUEISHA Inc. édition 2006

L'histoire de la série :

Cette série raconte l’histoire de deux jeunes femmes qui n’avaient a priori pas grand-chose en commun… Si ce n’est qu’elles s’appellent toutes deux Nana et que leurs routes se sont croisées une première fois lorsqu’elles se rendaient à Tôkyô. L’une, Nana Komatsu, est la naïveté incarnée : elle enchaîne les « coups de foudre » au même rythme que les désillusions, qu’elle met sur le dos d’un « roi des démons » imaginaire. Petite princesse au cœur fragile, elle part pour Tôkyô uniquement pour retrouver son petit ami du moment. L’autre, Nana Ôsaki, au look punk et au comportement rebelle a, quant à elle, du caractère à revendre. Chanteuse du groupe « Black Stones » (contracté en Blast), elle part à Tôkyô pour faire carrière. Après une seconde rencontre fortuite, les deux nanas vont devenir colocataires. Nana Ôsaki ne tarde pas à trouver un sobriquet à sa colocataire, « Hachi », histoire de simplifier la tâche à tout le monde (hachi signifie 8 alors que nana signifie 7, c'est aussi une référence à Hachiko, nom donné aux chiens au Japon…). Leur appartement devient rapidement un lieu de rencontre pour Yasu, Nobu et plus tard Shin, les trois autres membres de Blast. Hachi devient très vite une de leurs plus grandes fans, sans pour autant délaisser Trapnest, groupe n°1 dans son cœur (le charme du bassiste y étant pour beaucoup). Son amie lui réserve à ce sujet une drôle de surprise...

L'histoire :

Un photographe du magazine Search informe Trapnest que les photos volées de Ren et Reira vont être publiées. Nana Ôsaki, tente de son côté de dissimuler le mal que ces images lui ont fait. Mais Takumi joue une fois de plus de ses talents de tacticien pour leur venir en aide. Il réussi à préserver l'image du groupe dans les médias, n'hésitant pas à utiliser sa relation avec Nana Komatsu pour faire diversion. De leur côté Shin et Reira ont pris conscience de l'impasse dans laquelle ils se trouvent et décident d'en tirer les conséquences. Quant à Yasu, il marque des points dans la relation étrange qu'il entretient avec Miu. Et pour ce qui est de Nobuo, il apparaît plus que satisfait par sa liaison avec Asami et ce en dépit des tendances possessives, voire dominatrices, de cette dernière. Enfin, Mai, le nouveau manager de Blast se révèle être une de leurs plus vieilles connaissances dont l'ancien pseudonyme semble receler plus d'un secret.

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

La progressive prise de plomb dans la cervelle du personnage de Nana Komatsu s'est clairement accélérée depuis qu'elle est enceinte. L'auteur ne se sent visiblement plus autant le droit de nous la présenter comme une gentille andouille vaguement irresponsable. Elle se comporte certes de façon moins sotte et plus cohérente, mais elle perd aussi beaucoup de son potentiel comique. En dépit de ce choix scénaristique, ce manga est toujours aussi original pour un shôjo. Ai Yazawa continue, avec son talent habituel, à oser la comédie de moeurs, parfois dramatique, parfois franchement parodique dans le milieu du spectacle Japonais. Beaucoup de détails humoristiques, son sens de l'auto-dérision et du sarcasme rattrapent totalement un scénario qui pourrait se révéler mortellement ennuyeux chez n'importe quel auteur moins doué qu'elle. Après quinze tomes, voici une série qui continue à exercer sur moi tous ses attraits, et ce bien que je ne sois pas une acharnée du genre.

voir la fiche officielle ISBN 9782756006666