L'histoire :
Avril 2050 de l’ère Trésor. La maire de la cité noire déclare la mise en place d’un organisme d’investigation des trésors : l’ordre des chevaliers. Tout un chacun peut désormais trouver une des 250 clés lui permettant de devenir un « knight » pour ensuite trouver peut-être le plus fabuleux trésor de tous : le « dream gold »… Six mois plus tard, deux amis d’enfance, Kurorat et Katana, se sont associés pour trouver la dernière des clés encore non référencée. Ils ont déjà laissé passer plusieurs occasions de ramener une clé car Kuro est trop gentil : une a été donnée, une autre abandonnée pour secourir quelqu’un… C’est donc aujourd’hui leur dernière chance d’obtenir le rang de knight. Kuro est un génie tactique, maître en chimie, histoire, physique, biologie, sorcellerie… tandis que Katana est une jeune fille douée pour la technique. Autant dire qu’avec leur plan, ils trouvent facilement l’endroit où est cachée la dernière clé. Seulement, cet endroit a déjà été visité par maints prétendants mais aucun n’a résolu l’énigme ni trouvé la cachette. Pourtant, Kuro et Katana mettent rapidement la main sur l’item mais ils sont alors surpris par le chef du clan Longfair et ses troupes, venus pour leur voler l’objet rare. Commence alors une course poursuite destructrice, d’autant plus que le pirate Homuro, accompagné de ses troupes, rentre lui aussi dans la partie pour obtenir la clé. Entre poursuivants mafieux au sol et pirates lourdement armés dans les airs, Kuro va alors devoir déployer tout son génie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors des graphismes, il y a une chose qui choque immédiatement à la lecture de ce manga, c’est la manière de mettre en scène l’histoire. Il y a en effet une narratrice, qui présente le synopsis et le flash-back de début, et qui s’occupe de faire des préfaces et postfaces à chaque chapitre comme s’il s’agissait d’un film projeté dans une salle de conférence où officierait une présentatrice (d’ailleurs, la narratrice parle elle-même de « film » et de « spectacle »). Cela mis de côté, l’histoire est assez étrange – mais tout de même relativement intéressante - et prend d’ailleurs place dans un monde assez spécial : une mégalopole contient des clés « magiques » permettant à leur découvreur d’obtenir le rang de chevalier du trésor qui sera habilité à agir dans le but de trouver le « dream gold », tout en suivant des directives mystérieuses données par on ne sait qui. Ces missions sont fonction du niveau du knight qui gagne des points d’expériences à chaque réussite (ou en perd) et il s’agit même parfois de duels entre collègues. L’univers est fantastico-futuriste avec un léger côté retro et il faut du temps (ou plusieurs lectures) pour bien comprendre l’intégralité de la chose. Les graphismes n’aident pas vraiment à la compréhension : en plus d’un charac-design assez étrange (personnages simplifiés et sans nez la plupart du temps), la mise en page est souvent confuse et beaucoup trop chargée de toutes parts (les décors sont souvent plus gênants qu’autre chose et le tramage, assez immonde, est omniprésent à outrance). D’ailleurs, certaines parties en deviennent même illisibles. En bonus, on a le droit à une interview des deux héros (sous la sur-couverture) qui reprend en fait des anecdotes de l’auteur sur la création des chapitres du volume. Un premier tome à réserver à ceux qui en auront le courage.
