parution 01 avril 2011  éditeur Kana  collection Shonen Kana
 Public ado / adulte  Mots clés Chronique sociale / Dessin-Peinture / Shônen

Bakuman T6

Leur série rencontre enfin le succès mais Akito et Moritaka subissent plusieurs revers : ce dernier est hospitalisé, la série est arrêtée quelques mois, puis la popularité décroît en flèche ! Le scénario se montre toujours aussi riche et passionnant.


 Bakuman T6, manga chez Kana de Ohba, Obata
  • Notre note Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

L'histoire :

Avec la publication du 14ème chapitre, la série de Moritaka et d’Akito a terminé 3ème ex-aequo avec celle de Niizuma au vote de popularité des lecteurs. Trois ans après que M. Hattori leur a dit que cela arriverait à cette période, cela s’est donc effectivement réalisé ! Pour couronner le tout M. Miura leur annonce qu’ils vont faire la couverture du magazine de juillet, et c’est à la même date de sortie que paraîtra le premier volume relié de leur série ! Tout semble aller pour le mieux et Moritaka est plus motivé que jamais, redoublant d’ardeur à la tâche. Pourtant, la semaine suivante, la série ne se classe que 6ème et les deux mangakas espèrent donc se refaire avec le chapitre 19 qui bénéficiera de pages couleurs. Mais ces pages spéciales doivent être réalisées à l’avance, et donc en même temps que les planches du chapitre 18, ce qui augmente encore la charge de travail de Moritaka. Pour tenir les délais, le lycéen enchaîne les journées de travail avec les nuits blanches, d’autant plus qu’une journée de cours saute grâce à l’anniversaire de la fondation du lycée. Après une nuit supplémentaire, les assistants arrivent à l’atelier et trouvent Moritaka endormi par terre. Mais contrairement aux autres fois, le jeune homme ne se réveille pas car il a en fait perdu connaissance ! Emmené d’urgence à l’hôpital, le garçon toujours inconscient passe des examens et les résultats sont plutôt alarmants : à cause de la malnutrition et de son état de santé, Moritaka va devoir être hospitalisé pendant plusieurs mois et subir une ablation partielle du foie...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Gros retournement de situation dans ce sixième opus où les héros, bénéficiant tout d’abord des meilleurs résultats qu’ils n’ont jamais eus jusqu’à aujourd’hui, chutent ensuite tout au fond de l’abîme ! En premier lieu, Moritaka perd connaissance à cause de son état de fatigue, mais cela ne s’arrête pas là puisque son style de vie l’a tellement usé que son foie est envahi par les bactéries et que l’organe doit donc subir une ablation partielle. Evidemment, cela va de pair avec une hospitalisation de plusieurs mois, et pour sauvegarder la santé du dessinateur, le directeur éditorial décide d’arrêter temporairement la série ! Après cela, la cote de popularité dégringole et le manga se retrouve sur la sellette ! Tout cela est mis en scène avec une montée en tension croissante et on est donc totalement pris par le récit. En parallèle, c’est aussi l’occasion de faire avancer l’histoire d’amour entre Moritaka et Azuki, et pour une fois les choses bougent vraiment (toute proportion gardée évidemment). En abordant le thème de la santé des mangakas et de la rudesse d’un tel métier, les auteurs nous montrent un nouvel aspect de ce qui fait la création d’un manga. Mais ce n’est pas tout car on assiste aussi aux réactions des autres auteurs amis des deux héros (devant la maladie et aussi concernant leur classement hebdomadaire), ainsi qu’aux diverses tractations et stratégies avec les équipes éditoriales pour chacun de leurs mangas. Malgré le ton la plupart du temps très sérieux, les mangakas insèrent quelques pointes d’humour, notamment au travers des graphismes avec quelques grimaces mal dessinées (façon main gauche) pour illustrer de manière originale trois ou quatre moments comiques. Pour le reste, c’est comme toujours un travail très fourni et très soigné que nous offre le dessinateur. Bakuman a donc comme à son habitude un contenu très conséquent et, avec son schéma scénaristique classique du shônen, met en place un cliffhanger à chaque fin de chapitre. Le dernier du tome n’y fait pas exception et c’est même le pire d’entre tous, aussi nous tarde-t-il de pouvoir lire la suite au plus vite.

voir la fiche officielle ISBN 9782505010760