parution 19 mai 2011  éditeur Kazé manga  collection Kazé kids
 Public enfant  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Beyblade T2

Gingka perd contre Ryuga, et sa toupie beyblade Pegasus est détruite ! Heureusement, il y a un moyen de la ressusciter et de la rendre plus puissante... Même s’il est orienté vers les plus jeunes lecteurs, le titre reste très moyen.


 Beyblade T2, manga chez Kazé manga de Adachi
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Kazé manga édition 2011

L'histoire :

C’est en repensant à la mort de son père que Gingka poursuit son combat contre Ryuga, le chef de l’organisation maléfique la Nébuleuse noire. Sa motivation lui permet d’envoyer L-Drago, la toupie ennemie, hors du terrain, mais elle revient dans le jeu in extremis. Là, Ryuga lance une vague d’énergie en direction de sa toupie à l’aide de l’appareil fixé à son avant-bras gauche, ce qui déclenche un coup spécial, « la morsure fulgurante de l’empereur dragon » : L-Drago décrit une vrille tout autour de Pegasus qui ne résiste pas à l’assaut et termine en petits morceaux. Tandis que Ryuga jubile en s’en allant, Gingka reste sans voix : la toupie de son père avec laquelle il devait venger ce dernier a échoué ! Mais Hokuto, le chien blader, lui révèle alors que le père de Gingka lui avait laissé une lettre à remettre à son fils si jamais il devait un jour subir une cuisante défaite. En la lisant, Gingka découvre le message que son père voulait lui transmettre : les défaites permettent de progresser, et la toupie, même si elle est complètement cassée, pourra être réparée par celui qu’il appelle « le dieu du beyblade » dont il lui donne l’adresse...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Si le premier opus mettait surtout en place le background et les protagonistes, ce second volet fait quant à lui bien avancer l’histoire sur plusieurs points. Tout d’abord, le héros Gingka est obligé d’aller rencontrer un personnage particulier surnommé le dieu du beyblade afin de faire restaurer sa toupie, voire même de la rendre plus puissante. Puis, son ennemi juré, Ryuga, le chef de l’organisation maléfique la Nébuleuse noire, organise un tournoi afin de déterminer qui est le blader le plus puissant du monde (et peut-être avec aussi un autre but caché, sinon on ne voit pas bien à quoi cela peut servir). Du coup, Gingka et ses amis s’entraînent comme des fous avant que les éliminatoires ne commencent vers la fin du tome. Le scénario progresse bien donc, mais pas forcément dans une direction très originale, bien au contraire, ce qui est d’autant plus dommage que l’auteur avait jusqu’ici évité le piège du syndrome Yu Gi Oh (mais là, le coup de la puissante organisation cachée sous couvert de société internationale qui organise un tournoi de jeu, c’est exactement la même chose). Comme pour le premier volume, on regrette également que les combats de beyblades soient toujours plus dépendants de la soif de vaincre des protagonistes : ce ne sont plus les toupies qui combattent mais bien les volontés des joueurs qui s’affrontent à travers elles, leur motivation dirigeant littéralement les toupies comme s’ils étaient des jedi tout droit sortis de Star Wars. Certes, certaines rares toupies sont magiques et les protagonistes peuvent réellement les diriger, seulement cela arrive aussi aux utilisateurs de toupies lambda, et c’est là que le bât blesse. Ce défaut était déjà très présent jusque-là, mais ici cela devient véritablement n’importe quoi. La restauration de la toupie Pegasus en l’envoyant dans du magma est aussi trop ridicule pour convaincre (surtout au vu du résultat). Si l’on comprend que ce genre de ressort puisse être nécessaire dans un shônen pour enfants (la puissance de la volonté, la progression des compétences, etc.), il est dommage que cela passe par ce genre de choses qui rend la lecture aussi improbable qu’énervante. A moins d’être vraiment très, très jeunes, les lecteurs se sentiront donc probablement pris pour des idiots, et ce même en prenant en compte le côté léger et amusant du titre. Graphiquement, le constat est par contre un peu meilleur : toujours avec un trait assez rond et adapté aux plus jeunes, le mangaka nous offre cette fois de meilleur décors, des planches plus travaillées et plus fournies... Bref, le visuel s’améliore mais pas le scénario. Espérons que la suite devienne un peu plus intéressante.

voir la fiche officielle ISBN 9782820301239