L'histoire :
Un maléfice les empêchant de traverser la forêt de Soma, Ryu et ses amis doivent effectuer un détour afin d’arriver à la capitale. Lors d’une halte, Ryu propose à ses compagnons de le laisser s’y rendre seul mais ceux-ci sont plus soudés que jamais et refusent de l’abandonner. En arrivant en ville, Urusula aperçoit le commandant des armées impériales à terre. Ce dernier n’est autre que son grand-père et montre de nombreuses blessures infligées par Fou-Lu qui, suite à la mort de Mami, est incontrôlable. Ryu décide d’affronter celui avec qui il partage l’âme du dragon Yorae mais trouve en chemin A-Tur, un tigre protégeant l’accès. Ecoutant ses recommandations, Ryu avance vers le trône sur lequel Fou-Lu s’est installé. Ce dernier annonce être ravi de le voir et avoir hâte de détruire le monde une fois que les deux parties de l’âme du dragon seront réunies. Ryu ne peut le laisser prendre pareille décision et essaie de le convaincre que le monde a du bon. Rien n’y fait, Fou-Lu ne veut rien entendre. Le combat semble inéluctable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série phare du jeu de rôle japonais sur console, il semblait presque normal de voir l’un des épisodes de Breath of Fire adapté en manga un jour. C’est le quatrième volet qui eut droit à cet honneur avec l’adaptation de Hitochi Ichimura supervisée par Capcom. Série complète en cinq opus, ce dernier volet vient conclure l’histoire de façon efficace. L’histoire dévoile enfin la rencontre entre les deux alter egos du dragon Yorae qui, assez logiquement, se termine par un combat entre les deux. Les rebondissements sont assez peu nombreux et la quasi-intégralité se focalise sur ce duel. Si le final du titre ne surprendra pas les joueurs et amateurs de RPG, les autres apprécieront cette fin et l’épilogue. Jamais ennuyeuse, bien que parfois un peu bavarde, la série bénéficie en outre de dessins fort plaisants. Le trait est soigné et fin et l’ensemble agréable. Respectant au mieux la charte graphique du jeu, le mangaka fait vraiment merveille et, durant toute la série, fait montre d’une maîtrise étonnante. Amateurs d’heroic fantasy version japonaise, Breath of Fire IV est une lecture dotée de sérieux arguments.
