parution 10 février 2011  éditeur Kurokawa  collection Kurokawa shonen
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Science - fiction / Shônen

Blazer drive T6

Après l’affrontement entre Misora et Shikibu, les blazers de la section 3 inaugurent leur nouveau QG, mais déjà l’ennemi les attaque à nouveau. Malgré des points positifs, le scénario ne convainc pas et la lecture se montre même parfois pénible.


 Blazer drive T6, manga chez Kurokawa de Kishimoto
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Kurokawa édition 2011

L'histoire :

Pour contrer le pouvoir surpuissant de glace de Shikibu, Misora utilise son mysticker Tengoku pour faire apparaître son dragon géant - enfin, encore une fois, surtout sa tête ! Alors que Shikibu pensait que le seul mysticker de feu capable de contrer sa glace était celui de Sumiya, son homologue de la Kirinkai, elle constate avec étonnement que le souffle du dragon de Misora arrive à lui tenir tête. Shikibu se rappelle alors ce qui l’a poussée à devenir celle qu’elle est aujourd’hui : sa mère, autrefois une actrice admirée pour sa beauté, n’avait plus les faveurs du public car elle était devenue trop vieille, et c’est avec cette image qu’elle a rendu son dernier souffle. Après cela, Shikibu s’est promis de ne pas laisser sa beauté se faner. En repensant à tout cela, sa motivation est regonflée à bloc et la jeune femme est donc sur le point d’atteindre la tension du blazer drive. Avant que cela n’arrive, Misora décide de tenter un coup étonnant...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Encore une fois, la série se montre un peu décevante et confirme ainsi que sa qualité est sans cesse en dent de scie depuis le premier opus. En fait, c’est surtout côté contenu que le bât blesse. Pour commencer, l’ennemie de Misora a droit à son flash-back concernant ses motivations, et il faut bien avouer que son traumatisme est plutôt ridicule (sa mère, anciennement très belle actrice, a vieilli et n’est plus à la mode, puis meurt de maladie...). Quant à sa prise de conscience finale après avoir été vaincue, c’est là aussi plutôt raté (mais vraiment raté, genre : « je suis vaincue, ma mère avait raison en fait, la beauté physique n’est qu’apparence ! »). Puis, on voit le retour de Shirô, le rival de Daichi qu’il avait rencontré dans le 2nd volet et qu’on n’avait plus revu depuis. Celui-ci a vécu un drame et n’est plus celui que Daichi connaissait (il n’est plus frondeur mais plutôt abattu), mais là encore, tout cela est mal amené et le courant ne passe pas avec le personnage pour qui on ne ressent donc aucune sympathie. Et pour lui aussi, la prise de conscience est mal mise en scène, et qui plus est plutôt rapide, trop en réalité. Sans compter que certains dialogues « d’accroche » (les morales et autres phrases du même type) sonnent toujours aussi creux et qu’on a donc là aussi du mal à adhérer (un problème qui devient récurent au fil des volumes). Bref, tout le volume est à cette image et on n’est pas dedans une seule seconde ! Il y a tout de même quelques bons points : un nouveau méchant dont le mysticker contrôle la lumière (et pas de la façon à laquelle on penserait de prime abord, mais une version bien plus subtile), ainsi que l’idée d’introduire Daichi dans un monde virtuel (même si le traitement de ce passage n’est pas une réussite sur toute la ligne). Le travail graphique est par contre plus intéressant puisque le mangaka s’essaye plusieurs fois à des mises en pages originales (avec des découpages inattendus couplés à des plans peu habituels), pour un résultat pas toujours probant certes, mais il y a tout de même quelques bonnes idées exploitées avec succès lors des combats. Accessoirement, on notera l’introduction d’un chouilla de fan-service avec un superbe plan-culotte sur Misora qui fera probablement plaisir aux amateurs, ainsi que le retour de la tenue en cuir étrange (mais très très courte) de la chef de la section 3. En résumé, tout compte fait et contrairement au mysticker de Daichi, ce sixième volume ne fait pas vraiment des étincelles. Vu que le niveau n’est pas homogène d’un volet à l’autre, on espère donc que le prochain sera plus enthousiasmant.

voir la fiche officielle ISBN 9782351426029