L'histoire :
Teru, un lycéen ordinaire, reprend connaissance dans un lieu baigné par l’obscurité. Il se rappelle difficilement que, quelques instants avoir pénétré un tunnel, le train à bord duquel sa classe revenait de voyage scolaire s’est mis à secouer les voyageurs. Teru en conclut que le train a déraillé et se met à crier au secours. Hélas, personne ne répond. Il doit donc se débrouiller pour s’extraire des sièges qui le maintiennent coincés. Il avance ensuite à tâtons et pleure au milieu des cadavres de ses camarades. Il trouve toutefois un briquet dans la poche d’un professeur décédé et peut alors observer autour de lui. Là, il réalise avec horreur qu’il est le seul survivant. Il se précipite ensuite dans la cabine du contrôleur où il trouve une lampe de poche qu’il utilise aussitôt pour longer les rails. Malheureusement, le tunnel est bouché des deux côtés par des éboulis. Pris au piège, Teru est encore plus dépité quand il allume une radio qui fonctionne à peine et qu’il entend parler d’état d’urgence. Teru comprend qu’il se pourrait bien que personne ne vienne le sauver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eh oui, Dragon head s’offre un retour avec une nouvelle illustration en couverture. Avec une postface ajoutée, c’est à peu près la seule nouveauté à attendre de cette réédition du format « Pika Graphic ». Cependant, pour ceux qui n’auraient toujours pas lu la série, il faut absolument s’y mettre. Le synopsis, simple sur le papier, nous montre comment trois lycéens se retrouvent coincés dans un tunnel avec aucune chance d’être secourus. En gros, le huis-clos dans tout ce qu’il a de plus horrible ! Pas besoin de créature fantastique, le récit parvient à nous terrifier de par le désespoir dans lequel il plonge ses personnages, fait d’inconnu, de peur et de noirceur. Peu à peu, chaque personnage commence à dévier et perdre ses forces physiques comme psychologiques. L’intrigue est volontairement angoissante, étouffante et violente, mais c’est ce qui la rend hypnotique et palpitante. De plus, avec une grosse quantité d’aplats de noir pour remplir les cases, la noirceur de l’histoire ressort encore plus. Passionnant et terrifiant en même temps !
