L'histoire :
Les médias du monde entier n'ont qu'un seul titre à leur une. L'étonnant massacre qui a eu lieu dans tous les lycées reste purement inexpliqué. La police a emmené les survivants dans des hôpitaux pour les interroger. Shun, Akimoto et deux autres élèves évoquent les jeux auxquels ils ont participé pour survivre. L'un d'eux, Shirosaki, pense que leur périple n'est pas encore fini. Un inspecteur de police rentre alors dans la chambre et sollicite Akimoto pour l'interroger dans une autre pièce. Une fois sortis, Shun remarque qu’un message est apparu sur l'écran de télé. Ils doivent « ouvrir la porte avec la clé pour arrêter ». Mais arrêter quoi ? Soudain, le lycéen remarque qu'à l'extérieur quelque chose s'est produit. Tout autour du bâtiment, un gigantesque cube entoure le haut de l’hôpital. Brusquement, la porte de la chambre s'ouvre. Trois kokeshi, des poupées traditionnelles, rentrent et leur proposent de jouer. Shirosaki est surpris et refuse derechef. Vexées, les kokeshi explosent la tête du lycéen. Shun va t-il encore s'en sortir ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La surprise fut grande lors de la lecture du premier opus de Jeux d'enfants. Depuis le début de Gantz, jamais aucune autre série n'était parvenue à se révéler palpitante à ce point ! En mélangeant la réalité au fantastique avec une forte dose d'horreur, le titre s'est montré bigrement convaincant. Sa suite était donc attendue et elle ne déçoit pas. Après une brève pause où les personnages évoquent ce qu'ils ont subi dans leur lycée respectif, une nouvelle session de violence se lance ! Après le daruma, ce sont les kokeshi qui tiennent le rôle de maîtres du jeu. Ces espèces de grosses poupées traditionnelles tournent autour du joueur qui, les yeux fermés, doit savoir laquelle se trouve derrière lui. C'est donc un nouvel album particulièrement intense qu'a concocté Muneyuki Kaneshiro. Attendez-vous à de jolies surprises tout au long d'une lecture qui bénéficie d'un visuel soigné et attractif. Jeux d'enfants est une très bonne surprise et continue à maintenir notre intérêt intact dans ce deuxième volet. En plus, le prochain jeu fera plaisir à nos amis belges. Mais chut, plus un mot !
