L'histoire :
Le général Whale repart après avoir kidnappé Guppi et en laissant Shijimi en pleine mer avec un Shark gravement blessée. La FH de Bernard-l’hermite est désespérée et ne voit pas comment faire pour s’en sortir. C’est alors qu’une tortue géante fait surface avec, dessus, Maneki et Maximum Bone qui est devenu son disciple. Ceux-ci sont venus leur prêter main forte : en fait, Maneki a été chassé par son maître qui lui a interdit de revenir tant qu’il n’a pas réglé son problème de timidité extrême vis-vis de la gente féminine, mais il préfère dire qu’il vient en renfort. Shark ne tarde pas à récupérer ses forces et le quatuor décide de se rendre immédiatement à Atlantic Island pour sauver Guppi et se battre contre Whale. De son côté, celui-ci fait mener des expériences sur Guppi pour vérifier si elle possède ou non un FH de baleine bleue comme lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’action ne se fait pas attendre et occupe la place principale dans ce dernier volume, ce n’est pas pour autant qu’on ne s’ennuie pas. Déjà, le premier tiers nous présente une flopée de personnages, des sbires à la solde de Whale, qui viennent se battre contre Shark et ses amis : non seulement le concept d’introduire plein de nouvelles têtes qui ne sont là que pour une brève apparition n’est pas vraiment une bonne idée (mais la fin de la série a peut-être été précipitée ?), mais le retour d’anciens adversaires qui viennent subitement aider Shark ne fait que provoquer le dépit chez le lecteur. De plus, ce passage-là est agrémenté de fan-service gratuit et franchement risible dans la manière dont il est amené (une femme-chat qui se balade en porte-jarretelles, l’attaque de Maneki qui découpe les vêtements...) et cela amplifie le désintérêt. Quant au face-à-face final, on a certes le droit à une révélation surprenante sur la nature de la hampe de Shark mais c’est à peu près tout ce qu’il y a à sauver : le déroulement des évènements est prévisible, l’action n’est pas palpitante et on remarque même une erreur de raccord quant aux vêtements de Guppi qui se recousent apparemment tout seuls. Les scènes d’action manquent par ailleurs de lisibilité ; hors, elles constituent la majorité du volume, les dessins étant de fait eux aussi décevants. Pour finir, le mangaka avait introduit des pistes pour la suite qui tombent l’eau, notamment en ce qui concerne Hammer Head qui semblait devoir être le prochain big boss : la série a-t-elle dû s’interrompre faute de succès ? Si ce n’est pas le cas, il faut bien reconnaître que cela y ressemble beaucoup car la fin est abrupte et reste ouverte, au cas où quelqu’un aurait la (mauvaise) idée de vouloir relancer le titre. Jusqu’au bout la série se sera montrée décevante et ce dernier volet ne fait que confirmer cet état de fait.
