L'histoire :
La période des examens est à peine terminée que, déjà, un autre évènement se prépare : la kermesse. Mine a d’ailleurs pensé à une idée très originale pour l’orchestre d’ouverture : son groupe sera un orchestre costumé. Tout le monde accueille cette idée avec enthousiasme, surtout Masumi qui se voit déjà en train de porter une robe pleine de dentelle. Pendant la pause déjeuner, Mine apprend à Masumi et Nodame que Stresemann a choisi l’orchestre A pour jouer le concerto numéro 2 de Rachmaninov et que Chiaki a été désigné pour être au piano. Cela met les deux jeunes gens dans une telle excitation que, une fois de plus, Mine sent son désir de rivalité monter en lui. Au même moment, Chiaki répète au piano avec Stresemann mais, si la technique du garçon est au point, le chef d’orchestre lui reproche son manque d’émotion et lui conseille de se donner tout entier à la musique. Cela laisse Chiaki perplexe car il ne comprend pas ce que veut dire son maître. Entre une Nodame qui s’investit à fond pour se fabriquer un costume de peluche et un Chiaki qui répète avec acharnement, les deux jeunes gens n’ont plus beaucoup de temps pour se voir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’on ne s’y trompe pas : la kermesse est surtout un moyen de confronter la musique de Chiaki à celle de Nodame, le premier étant parfait techniquement mais froid tandis que la deuxième dégage beaucoup d’émotions sans vraiment savoir jouer. L’intention est louable mais, comme à l’accoutumée, l’histoire souffre d’un gros manque de subtilité en appuyant un peu trop sur les comparaisons ainsi que sur l’influence de Nodame sur Chiaki. Par ailleurs, le retour de l’ex du jeune homme n’est pas franchement utile non plus : elle se rend compte que Chiaki a changé et que Nodame n’est pas étrangère à cela. On ne découvre pas grand-chose, donc, et l’histoire bonus sur la jeunesse de Chiaki et l’origine de sa passion ne se montre pas plus intéressante. Néanmoins, il faut reconnaître que l’ensemble est moins mauvais qu’avant, peut-être grâce à la mise en retrait du côté franchement dégueulasse de Nodame, et les dessins, ne sont pas en reste avec un découpage et une mise en scène intéressants. Bref, sans être franchement bien, ce cinquième volume a au moins le mérite de relever un peu le niveau...
