L'histoire :
Seule sur la plage alors qu’il fait nuit, Rin pleure à l’idée qu’elle doive se faire oublier de Charles afin que celui-ci puisse retrouver toute son énergie. La demoiselle se pose plein de questions quand Kiichirô vient la rejoindre. Ce dernier craint qu’elle ne prenne froid et l’invite à venir dans sa cabane. La jeune fille le suit et l’interroge sur les raisons de son travestissement. L’homme lui confie alors qu’il était en fait amoureux d’une femme qui s’est finalement résolu d’épouser un homme choisi par sa famille et qui lui a ensuite confié la garde de son enfant, Ayame. A l’époque, Ayame ne supportait pas la vue de la gente masculine et le costume de serveuse est la seule chose qui fonctionnait pour calmer la petite. Aujourd’hui, Kiichirô est toujours amoureux de la mère d’Ayame mais tient beaucoup à la jeune fille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier chapitre fait la part belle à Ayame et Kiichirô dont on apprend enfin toute l’histoire, les choses n’avancent toutefois au final pas beaucoup pour eux deux car, même chacun au courant des sentiments de l’autre, leur relation ne change pas du tout. Puis, le récit se reconcentre sur Charles et Rin : la demoiselle est prête à tout pour que son démon puisse retrouver l’énergie qu’il lui faut, quitte à ce qu’ils perdent leur mémoire. Cela apporte une petite dose de tragédie (même si les pleurs à rallonge de la demoiselle sont pénibles à la longue) et beaucoup de changement. Si on apprécie de voir les choses s’accélérer de ce côté-là, on est assez circonspect par la façon dont évolue l’histoire qui semble surtout se concentrer sur le fait que Rin ne peut plus coucher à volonté avec Charles (apparemment, il n’y a que cela qui intéresse les personnages). Le pire vient du fait que ces messieurs violentent ou abusent sexuellement la jeune fille : certes, elle n’est pas si farouche que cela mais le mauvais goût de ces scènes laisse une grosse amertume et un certain dégoût à la lecture. Des efforts donc, mais de gros défauts qui gâchent tout.
