L'histoire :
Au sein de la société d’art de la table Tohma, Kaya est promue secrétaire du directeur adjoint, Kyôhei. Cependant, elle n’est pas enchantée car son nouveau patron est connu pour être très exigeant et coureur de jupons. D’ailleurs, Kyôhei ne veut même pas d’elle car il ne la trouve pas à son goût. Kaya ne se laisse pas impressionner pour autant et lui conseille de d’abord évaluer sa façon de travailler. Kyôhei lui donne alors une énorme quantité de travail mais Kaya se montre plus que compétente. Toutefois, cette dernière ne comprend pas pourquoi toutes les femmes qui pénètrent dans le bureau de Kyôhei en ressortent en titubant. Convaincue que l’homme les drogue pour abuser d’elles, Kaya décide un soir de fouiller la pièce en l’absence de son patron. Hélas, elle entend du bruit et doit se cacher sous le bureau : il s’agit de Kyôhei et d’une jeune femme qui sont venus là pour coucher ensemble. Pendant leurs ébats, Kaya décide de jeter un œil pour et ce qu’elle voit alors est inattendu. Son patron mord sa maîtresse dans le cou comme s’il était un vampire. Kaya décide ensuite de s’enfuir mais il est trop tard : Kyôhei la menace de licencier sa mère qui travaille aussi pour l’entreprise si elle ne reste pas sa secrétaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Midnight secretary a le droit à une nouvelle édition de bien meilleure qualité : un format double et plus grand, une jaquette avec de beaux motifs dorés et une impression plus propre. Cependant, le contenu reste le même, il ne faut pas espérer des bonus ni des pages couleurs. Quant au scénario, il ne faut pas en attendre beaucoup, au contraire. En plus de mettre en scène une femme d’une soumission absolue, le récit ne revisite pas de manière convaincante le mythe du vampire. L’intrigue est en outre très prévisible, et le manque de consistance des personnages ne le rend pas du tout attachant. Graphiquement, le constat n’est guère plus emballant, les pages sont trop aérées et les silhouettes laissent à désirer. Au final, cette nouvelle édition de Midnight secretary est à l’image de ses personnages : une belle plastique mais pas grand-chose à l’intérieur, on vous aura prévenus.
