parution 01 juillet 2008  éditeur Taïfu comics  collection Taïfu Shôjo
 Public ado / adulte  Mots clés Sentimental / Shôjo

Big bang Venus T1

La mère de Yuzu meurt et cette dernière est recueillie par sa grand-mère qui veut faire d’elle la prochaine P.D.G. de la société la plus puissante du Japon. Une énième histoire de cage dorée pour un résultat moyen.


 Big bang Venus  T1, manga chez Taïfu comics de Shigematsu
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Taïfu comics édition 2008

L'histoire :

La mère de Yuzu vient de mourir et la lycéenne doit quitter son appartement faute de pouvoir payer le loyer. Après avoir profité de l’hospitalité de son voisin pendant quelques jours, la jeune fille décide de s’en aller, lui annonçant pour le rassurer qu’elle va loger chez une amie et faire quelques économies en attendant de pouvoir revenir. Mais Yuzu a menti afin de ne pas le déranger plus longtemps : elle n’a personne chez qui se rendre. Faute de mieux, elle s’installe donc dans un parc pour y passer la nuit. Alors qu’elle commence seulement à penser à ce qui pourrait lui arriver si jamais elle faisait une mauvaise rencontre, un inconnu lui saisit la jambe et la tire de son abri. Heureusement, il ne s’agit nullement d’un pervers mais, au contraire, d’un très beau jeune homme qui lui dit venir de la part de sa grand-mère. Même si le dénommé Hassaku est accompagné du gardien du parc qui a préalablement vérifié son identité, Yuzu reste prudente, d’autant plus qu’elle a appris de sa défunte mère que, plus un homme a de charme, plus il faut s’en méfier. Néanmoins, elle monte avec celui-ci dans une limousine et finit par s’endormir. A son réveil, elle découvre l’endroit où vit sa grand-mère : un improbable château débordant de luxe. Arrivant dans une pièce remplie de beaux jeunes hommes qui semblent constituer le harem de son aïeule, Yuzu découvre le visage de cette dernière et apprend qu’elle est à la tête du groupe Shirayuki, un des plus puissants du Japon. La lycéenne rapporte alors les dernières paroles de sa mère qui demandait à sa grand-mère de lui pardonner. Mais la femme n’en a que faire et annonce à Yuzu qu’elle est désormais en formation pour devenir l’héritière du groupe Shirayuki. Devant le peu de considération que fait sa grand-mère pour les derniers mots de sa fille, Yuzu décide de s’en aller sans en écouter d’avantage. Mais sa parente ne lui demande pas vraiment son accord et décide alors de la retenir de force…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Soyons honnêtes : ce shôjo manque cruellement d’originalité. Néanmoins, il est relativement bien mené si l’on se met au niveau du public originellement visé, à savoir les adolescentes. Le scénario est simple : suite à la mort de sa mère, une pauvre lycéenne est projetée du monde de la rue à celui de la cage dorée de la famille la plus puissante du Japon. Le choc est rude : le passé n’intéresse pas sa grand-mère et cette dernière fait même brûler les derniers souvenirs de la jeune fille. Désormais, elle devra apprendre les bonnes manières et à devenir une P.D.G. de talent tout en évitant les manigances des jaloux et des concurrents. Pour cela, elle intégrera le lycée le plus côté du Japon, rempli des rejetons des plus puissantes familles et qui ne rêvent que de briser la future héritière. La principale mise en avant concerne les nouveaux amours de la jeune fille, entre son garde du corps froid et insensible à ses sentiments et qui n’obéit qu’à la grand-mère, et le seul gentil nouveau camarade de classe qui est finalement assez louche, voire même son cousin germain ex-héritier de la société qui paraît être l’ennemi juré mais qui en fait est gentil… L’originalité n’est donc pas de mise mais la recette est exécutée d’une main expérimentée et le plat sierra donc aux moins blasé(e)s. D’autant que les graphismes ne sont pas désagréables : décors peu présents mais corrects (si l’on oublie la vue extérieure du château spécialement mal rendue), tramage fortement présent et parfois original, visages beaux et expressifs. Néanmoins, si l’auteur réussit bien ses visages, elle garde des faiblesses dans les représentations et les mouvements de corps entiers dans les vues légèrement éloignées : simplification à outrance et proportions étranges sont de la partie, surtout au niveau des mains. Un shôjo lambda, somme toute.

voir la fiche officielle ISBN 9782351802656