parution 30 juin 2010  éditeur Tonkam  collection Tonkam Shôjo
 Public ado / adulte  Mots clés Musique / Sentimental / Shôjo

Aï shité knight - Lucile, Amour et Rock'N Roll T1

Yakko va découvrir l'amour en même temps que les Beehive, un groupe de rock dont le chanteur et le clavier ne sont pas insensibles à ses charmes. Un shôjo vieillot mais prenant, et qui rappellera des souvenirs à certains.


 Aï shité knight - Lucile, Amour et Rock'N Roll  T1, manga chez Tonkam de Tada
  • Notre note Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Grey Star Grey Star

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    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Tonkam édition 2010

L'histoire :

Le jour, Yakko travaille avec son père au restaurant d’okonomiyaki mais la demoiselle n’est douée ni en cuisine, ni pour faire le service. En revanche, elle est heureuse car son ami Satomi vient manger au restaurant tous les jours. Il est juste dommage que le garçon soit gay car, malgré sa tignasse bouclée et son look extravagant, le jeune homme est vraiment séduisant. Le soir, Yakko suit des cours à l’université et, un jour, elle y rencontre un garçon à l’allure désinvolte (cheveux jaunes et roses, tatouages...) et visiblement peu sérieux - et dragueur. D’ailleurs, ce dernier est normalement un élève des cours de la journée et s’était endormi dans la salle ! Le lendemain, Yakko découvre avec étonnement que le jeune homme de l’université, Go, est en fait un ami de Satomi, et donc probablement gay lui aussi... A la fac, Yakko se voit proposer par son amie Isuzu d’aller à un concert de rock. Peu emballée, Yakko accepte quand même et, une fois là-bas, la demoiselle va avoir un choc : Satomi et Go ne sont pas des gays qui travaillent dans un bar à hôtes comme elle le croyait, mais jouent en réalité dans un groupe de rock très populaire auprès de la gente féminine ! De plus, Satomi en la voyant, va même en profiter pour lui fait une déclaration d’amour sur scène...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

La première fois qu’Aï shité knight a débarqué en France, c’était dans sa version animée dont beaucoup se rappellent sous le nom bien connu de Lucile, Amour et Rock’N Roll (voire Embrasse-moi Lucile), un titre qui résume bien la série et qui est d’ailleurs repris sur la couverture. Petite piqure de rappel pour ceux qui auraient échappé au dessin animé : Yakko (Lucile dans l’animé) est une demoiselle un peu maladroite qui travaille au restaurant d’okonomiyaki tenu par son protecteur de père, et sa rencontre avec les musiciens du groupe de rock Beehive va chambouler son cœur et sa vie. Soyons honnêtes, le triangle amoureux formé par Yakko, Samito et Go n’est pas ce qu’on fait de plus original et le ton général est assez mièvre (mais cela s’explique facilement par le fait que l’œuvre date de 1983). Pourtant, on accroche rapidement à l’histoire qui séduit de par sa simplicité (une jeune fille qui découvre l’amour et le rock) et des personnages attachants : qu’il s’agisse de Yakko, de ses prétendants, de Hashizo ou bien encore du chat Giuliano, les sentiments de chacun sont mis en avant de façon à tous les rendre sympathiques. De plus, le mythe de la demoiselle ordinaire qui parvient à faire battre le cœur d’un chanteur / musicien est un rêve de jeune fille qui correspond parfaitement au public visé. Quant aux dessins, ceux-ci sont vieillots mais, là encore, cela est normal quand on pense que la série a tout de même presque 30 ans. Par ailleurs, si l’aspect graphique n’est pas génial au premier abord (surtout l’aspect anguleux des mentons), on arrive facilement à s’habituer au style de l’auteur dont le trait est tout de même de qualité : la mise en scène et le découpage sont dynamiques, les personnages sont expressifs (certes, les tenues des rockeurs sont ridicules de nos jours mais bon : c’était les années 1980), les décors sont nombreux et le tramage très varié (et il s’agit parfois même d’effets réalisés à la main !). On remarquera par ailleurs un défaut d’édition car une page existe en double (elle a été réinsérée deux chapitres trop tôt par rapport à son emplacement normal) : même si ce n’est pas gênant dans la lecture, ce défaut est tout de même dommage. Par contre, la couverture est sympathiquement rehaussée de paillettes, ce qui donne une petite touche girly un peu kitch mais tout à fait adaptée. A noter qu’en bonus de fin, on retrouve les paroles de deux chansons des Beehive ainsi que les correspondances des noms des personnages avec la version française de l’animé. En tous cas, cette série est prenante dès le premier volume et les amateurs du genre devraient apprécier ce titre, qu’ils soient nostalgiques ou non du dessin animé.

voir la fiche officielle ISBN 9782759503803