Il y a plein de prix dont on se fiche un peu, parce qu'ils n'ont pas grand sens (issus de postures politiques, de calculs représentatifs ou de démocraties arrangées).
Mais pas celui-ci.
Parce que l'humour a longtemps façonné l'émergence de la bande dessinée, son succès, ses codes et sa notoriété franco-belges.
Parce que s'il exista bien un monstre, un pygmalion, un dieu vivant dans le registre, ce fut bien Gotlib.
Parce que ce prix est porté par la fille du dieu, donc une demi-déesse vénérable tout de même, Ariane Gotlieb.
Parce que ça n'est que la deuxième édition de ce prix, ce qui est mieux que la première et qui méritera bien une troisième (a minima).
Parce que le vainqueur recevra un chèque de 5000 balles (de nos jours, c'est pas rien) et une « emblématique statuette » (wow !).
Parce que tout ça, tout ça... nous vous en relayons la promotion.
En plus, le jury qui compose le prix Gotlib cette année, qui sera remis le 13 avril à 18h en marge du Salon du Livre de Paris, n'est pas déconnant (ou enfin si, ils savent bien déconner, mais bon, vous m'avez compris). Jugez-en donc par vous-même, par ordre alphabétique : Antoine de Caunes, Anne Depétrini, Clara Dupont-Monod, Thomas Dutronc, Richard Gotainer, Catherine Meurisse, Eddy Mitchell, Charline Vanhoenacker et Zep.
Enfin, les candidats sont aussi tous de joyeux postulants :
- L'encyclopédie du tennis (Greg Panaccione)
- Le grand incident (Zelba)
- Les indomptés (Blutch)
- Qui est ce schtroumpf ? (Tebo)
- RIP T6 Eugène (Gaet's et Monier)
- Testosterror (Luz)
- Tirez sur mon doigt Monsieur le Président (Mo/CDM)
- Wishlist T1 Mon démon favori (Ced & Stivo)
D'ici là, on est invité à tout relire, histoire de s'en payer une bonne tranche.
