L'histoire :
Le maître de deux chats décide d'adopter encore un troisième chaton. Celui-ci a tout à découvrir, et les deux vieux matous qui vivent en ces lieux ont bien l'intention de l'éduquer, de lui donner tout un tas de conseils pour faire tourner en bourrique leur maître adoré. Si le nouveau-venu réussit à attraper une souris, il peut la ramener dans la maison pour l'échanger contre un morceau de viande, par exemple. Certes, son maître n'arrive toujours pas à comprendre cette monnaie d'échange. Par contre... il peut user de son arme fatale : le ronron, qui rend tous les humains accros, en déclenchant chez eux les hormones du bonheur. S'il a faim et qu'il n'y a plus de croquettes ? Il peut aller se servir directement dans le paquet. Il monte aussi régulièrement en hauteur pour dominer son territoire et avoir une vue d'ensemble. Leur maître a aussi acheté tout un tas de griffoirs, mais les deux vieux matous préviennent le jeune chaton : le plus efficace, ça reste quand même le canapé.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois auteurs se sont associés pour créer cette bande dessinée mi-didactique, mi-humoristique sur les chats, à raison d'un gag par page. Leur objectif est de proposer des petites histoires concrètes, ancrées dans le réel, qui feront écho à tous ceux qui ont adopté un chat. Le scénariste Christophe Cazenove (Les sisters, Tizombi) et le dessinateur Stéphane Escapa, se sont associés à Flora, une comportementaliste animalière spécialisée dans les félins. Au-delà d'une simple BD de divertissement, à chaque page les auteurs glissent un élément permettant d'aider les maîtres de chats à s'en occuper, à mieux les comprendre. Ces félins ont des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours connus de leurs propriétaires. Un dossier en fin d'album permet d'avoir des éléments plus concrets pour adopter un chat, et s'en occuper au quotidien, en prenant en compte toutes les contraintes que cela implique. Graphiquement, la bande dessinée est très colorée et joue sur un aspect cartoonesque en donnant la parole aux animaux et non aux humains. Le lecteur se glisse dans la peau du chat, pour mieux le cerner.
