L'histoire :
Au ranch du Pin Creux, ces derniers temps, le travail est extrêmement studieux : on se prépare avec sérieux à la prochaine grande compétition. Carole, même s’il lui reste encore quelques réglages pour parvenir à un dressage parfait de sa monture, semble incontestablement la plus apte à représenter le club à ce fameux concours de Briarwood. La jeune cavalière n’a cependant pas le temps de se reposer sur ses lauriers : elle assiste avec ses copines à une démonstration de dressage de haute volée, prodiguée par une jeune inconnue. Il s’agit d’Andréa, habituée des concours équestres et qui, pour quelques temps, s’entraine au Pin Creux. Aussitôt adoptée par Stéphanie et Lisa, elle agace à l’inverse tout aussi rapidement Carole, de surcroit lorsqu’elle indique qu’elle est déjà inscrite, elle aussi, pour la prestigieuse compétition. Dés cet instant, Carole, habituellement plutôt sure d’elle, perd tous ses moyens, obsédée, au point d’en faire des cauchemars, par son probable futur échec et le désintérêt de ses amis : ça ne fait aucun doute, Andréa les a envoutées ! Pourtant, à quelques heures de la compétition, Madame Reg lui rappelle une évidence qui pourrait tout changer : pour le concours elle peut et doit faire confiance à celui qu’elle avait oublié… Starlight, son cheval : évidemment !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A en croire le dossier de presse de l’éditeur, la qualité intrinsèque de l’album se trouve dans la multiplication des données statistiques qui accompagnent la série : presque 600 000 téléspectateurs chaque semaine pour le feuilleton sur Gulli ; 350 000 DVD vendus ; 5 millions de romans écoulés ; un premier tome de la BD tiré à 40 000 exemplaires… Grand galop, sous toutes ses formes, se vend bien. Fort de ce constat, l’adaptation au format BD se contente d’une reprise stricto sensu des épisodes TV (ici le 19e de la saison 1) pour un graphisme lissé qui ne dépayse pas les petites groupies habituellement scotchées devant leur écran. Et d’ailleurs, ce mimétisme impeccable, c’est tout à fait ce qu’elles attendent de ce prolongement papier : le plaisir simple des retrouvailles avec des histoires de filles et de chevaux. Les valeurs transposées, bien qu’un peu gnangnan (pour ne pas écrire cul-cul) et naïves, sont saines (confiance en soi, honnêteté, amitié, humilité…) pour une intrigue à petits rebondissements (dans le milieu équestre on parlerait de trots) servie par un éventail de personnages qui en font le succès : les bonnes copines, la belle rivale, gentille et douée qui agace et attise les jalousies, la petite sœur enquiquineuse, la peste egocentrique, méchante et pleine aux as à dégouter, peu d’adultes… et les beaux chevaux. Bref des ingrédients qui font prendre la sauce depuis 15 ans, qui divertissent comme une gourmandise plus qu’ils n’épanouissent réellement, pour des albums à offrir en récréation aux fifilles si elles promettent d’arrêter de manger du foin…
