parution 01 mai 2007  éditeur Delcourt  collection Conquistador
 Public enfant / ado / adulte  Mots clés Historique / Renaissance / Sentimental / XVIIIème-Lumières

La rose écarlate – cycle 1, T3

J'irai où tu iras

La Rose écarlate et le Renard, alias Maud et Guilhem, traquent le meurtrier du père de Maud et se lancent dans une vaste quête humaniste. Un « manga » de cape et d'épée, où se côtoient sentiments, aventures et humour !


La rose écarlate – cycle 1, T3 : J'irai où tu iras (0), bd chez Delcourt de Lyfoung
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Delcourt édition 2007

L'histoire :

Maud, alias la justicière masquée « La rose écarlate », a enfin découvert l’identité du justicier masqué « Le renard », qui détrousse les riches pour donner aux pauvres, et dont elle est follement amoureuse. C’est une vraie déception : celui-ci n’est autre que Guilhem de Landrey, son jeune professeur d’escrime. En outre, le bel idéal de justice s’envole en fumée quand ce dernier lui avoue se livrer à ces exactions dans la triviale optique d’éviter l’ennui. Après s’être pris une mandale, celui-ci lui propose pourtant son aide à Maud, pour retrouver l’assassin de son père. De son côté, le mystérieux meurtrier à la cicatrice, sosie du courtois Baron de Huet, cherche toujours à récupérer le carnet que Maud a reçu en héritage. Or, il arrive à ses fins, en pénétrant de nuit dans le manoir de Guilhem de Landrey, réveillant Maud terrorisée au passage. Le lendemain, les deux jeunes gens se rendent à la bibliothèque de M. Rouget, ancien ami du défunt père de Maud, pour mener des recherches. Ils dessinent au bibliothécaire, de mémoire, le symbole contenu par le carnet dérobé. Après quelques ouvrages parcourus, ce dernier leur fait part de son angoisse : le symbole indique le « lieu de Dieu » que les templiers ont cherché de tout temps à dissimuler à la folie des hommes. « Si un homme vil trouve le lieu, il fera régner le chaos sur terre »…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Dorénavant estampillée « Jeunesse », La rose écarlate dispose néanmoins d’un lectorat cible relativement large, en raison d’un puissant coefficient nostalgie issu des « années Dorothée ». On y retrouve en effet l’humour et la légèreté qui faisaient le sel des bons vieux japanimes mangas des eighties, Lady Oscar en tête. D’ailleurs, Patricia Lyfoung n’hésite pas parfois, mais avec la juste dose, à dérider complètement son graphisme pour mieux coller à certaines situations burlesques (la case avec des cœurs, les tronches de Maud quand son compagnon est courtisé…). Car le dessin respecte lui aussi en tous points le style manga idoine. Si le trait de Lyfoung est ici moins parachevé que pour les deux premiers opus, la splendide colorisation informatique de Philippe Ogaki (soit monsieur Lyfoung) rattrape largement l’ensemble : dégradés, lignes de fuites, effets scintillants, raies de lumières… Côté narration, les ingrédients demeurent savoureux : on retrouve le couple de héros amoureux-l’un-de-l’autre-mais-qui-n’osera-jamais-se-l’avouer, la noble quête qui fait voir du pays (il s‘agit tout de même d’éviter que le chaos ne règne sur terre) et un rythme soutenu de rebondissements, qui font avancer l’intrigue à chaque album à pas de géants. Jugez-en par vous-même : dans ce tome 3, Maud et Guilhem découvrent leurs identités réciproques de justiciers masqués, ils apprennent que l’assassin est le frère jumeau du baron de Huet, que le cambriolage du carnet fait peser un risque majeur sur l’humanité, et tout cela en une première moitié d’album (on taira l’autre moitié pour ménager le suspens). Allez, une dernière info tout de même : a priori, le prochain et avant-dernier épisode de la série, devrait se dérouler sous des latitudes orientales…

voir la fiche officielle ISBN 9782756005720