L'histoire de la série :
Qui est exactement Suzan Fitzroy ? La jeunesse de cette charmante jeune femme donne des cheveux blancs à plus d’un service de contre-espionnage… En effet, née Shania Rivkas, elle est la fille naturelle d’un biogénéticien estonien qui a raté son passage à l’ouest et l’a payé de sa vie. Après avoir échappé à la mafia russe, après avoir survécu en devenant voleuse de haut vol dans les palaces londoniens, elle a finalement été adoptée par James Fitzroy, un diplomate américain, qui en a fait sa plus proche collaboratrice. Si ce dernier connaît tout du passé tumultueux de la jeune femme, il ignore en revanche qu’elle a été recrutée par « Orion », qui la contraint à travailler pour une mystérieuse organisation anti-terroriste sous le nom de Lady « s »…
L'histoire :
D’origine estonienne, Shania Rivkas a fui le régime soviétique quand elle était encore adolescente, au moment de l’assassinat politique de ses parents. Après quelques années de cambrioles pour pouvoir survivre et se payer des études, elle a rencontré James Fitzroy, un ambassadeur américain qui l’a officiellement adoptée. Dorénavant, elle s’appelle Suzan et s’épanouit en tant qu’assistante diplomatique de son père adoptif. Mais son passé la rattrape. Son ami d’enfance, Anton, qu’elle croyait mort dans les glaces de Finlande, lui présente un inconnu appartenant à une mystérieuse organisation oeuvrant pour la paix dans le monde. Ce dernier menace de révéler sa véritable identité et son passé de voleuse. Si elle veut éviter que son père soit éclaboussé par ce scandale, elle doit s’emparer d’un dossier top secret détenu dans le coffre fort de l’ambassade de Turquie à Bruxelles, prouvant qu’un officier turc a vendu des missiles nucléaires à la mafia Georgienne. Le document rendu public remettrait en cause l’entrée du pays dans l’union européenne. Contrainte d’accepter, Suzan profite alors d’une réception pour mettre en œuvre un plan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Régulièrement attaqué pour les aspects commerciaux de ses séries à succès (XIII, Thorgal, Largo Winch…), Jean Van Hamme confirme néanmoins les excellents débuts de Lady « s » en bouclant avec ce deuxième tome une mise en bouche très prometteuse. Sur les traces des romans d’espionnage de John Le Carré (L’espion qui venait du froid…), ce diable de scénariste trouve encore le moyen de nous pondre un scénario complexe et limpide à la fois, véritablement palpitant. Tout en accumulant des flashbacks pour nous livrer le passé de la héroïne, ce second épisode déroule une intrigue habile au sein d’une ambassade, autour d’un dossier secret et d’une mystérieuse organisation occulte « oeuvrant pour la paix dans le monde ». Séduisante, intelligente, humaine, Suzan-Shania se révèle un personnage très attachant. Au terme du diptyque, elle intègre plus ou moins volontairement l’organisation, en devenant l’agent secret, Lady « s ». Philippe Aymond (Apocalypsemania !) excelle à mettre en relief cette intrigue à l’aide d’un dessin réaliste très classique mais soigné, précis et parfaitement adapté. Une série palpitante qui plaira à un large public…
