parution 10 juin 2015  éditeur Glénat  collection Les Grands Peintres
 Public ado / adulte  Mots clés Antiquité / Biographie / Dessin-Peinture / Historique

Georges de la Tour

La Madeleine à la veilleuse

Georges de la Tour est un peintre renommé, aujourd’hui. Pourtant, il a failli tomber dans l’oubli. Une biographie fort intéressante qui nous rafraîchit la mémoire !


Georges de la Tour : La Madeleine à la veilleuse (0), bd chez Glénat de Li-An, Croix
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  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Glénat édition 2015

L'histoire :

Septembre 1638. Lunéville est assiégée. Des hommes viennent frapper à la porte de Georges de la Tour. Le Gouverneur souhaite le voir. De la Tour prend sa cape et les suit. De son côté, le Gouverneur a choisit la reddition de la garnison, car les troupes du Duc Charles n’arriveront pas. Les portes de la ville s’ouvrent. Le Gouverneur est capturé par le Capitaine de Pedmont. Les bourgeois de la ville sont épargnés car ils jurent fidélité au Roi Louis XIII. De la Tour rentre chez lui et s’enferme dans son atelier. Le lendemain, son fils Étienne se rend chez Monsieur Nicolas de Troysie pour le paiement d’un tableau. Malheureusement, il apprend de la bouche de son amie Gisèle qu’il a été tué par les Français. Elle lui annonce aussi que le Capitaine de Pedmont souhaite se retirer de Lunéville et brûler toute la cité pour freiner l’avancée des troupes du Duc Charles. D'ailleurs, elle quitte la ville ce soir même pour aller à Nancy. Suite à la nouvelle, tout le monde s’affaire dans la maison de La Tour pour emmener draps, linges, argenterie. Sans oublier d’emballer les tableaux du maître. En quittant la ville pour Nancy, il espère devenir peintre ordinaire du Roy et rejoindre Paris…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

George de la Tour est considéré comme l’un des plus grands peintres caravagesques du XVIIe siècle. De son vivant, son talent était reconnu, à tel point que Louis XIII le nomma peintre ordinaire du roi. Son style clair-obscur, parfois qualifié de luministe, a failli tomber dans l’anonymat (très peu de ses tableaux sont signés). Grâce à des historiens de l’art passionnés, il est revenu à la lumière près de deux siècles après sa disparition. Comme son existence est peu documentée, cela s’en ressent dans le scénario pondu par Li-An, qui est également le dessinateur de cet album. Nul ne sait, par exemple, auprès de quel maître ce fils de boulanger a appris son art. Ses zones d’ombres, l’auteur des Enquêtes insolites des Maîtres de l’Étrange, a dû y faire face. Il a logiquement jonglé avec les quelques billes qu’il avait à sa disposition. La fille de Georges de la Tour (Claude) était toute désignée pour lui succéder dans cet art. Or à l’époque, une femme qui peint, c’était un poil (de pinceau) mal vu... C’est finalement son fils Étienne qui prendra sa suite. A l’époque, De la Tour avait recours a des modèles (sa femme pour Madeleine à la veilleuse, son chef d’œuvre) qui lui permettaient de réaliser ses peintures (le Tricheur à l’as de carreau), notamment celle mettant en scène des personnages bibliques (St Jérôme pénitent). Le trait de Li-An, à la fois simple et semi-réaliste, retranscrit parfaitement le XVIIème siècle. Comme toujours, sa coloriste fétiche Laurence Croix est au rendez-vous. Bref, un opus dans la continuité de la collection des Grands Peintres.

voir la fiche officielle ISBN 9782723497077