L'histoire :
Cette journée là commence très mal, pour Géronimo Stilton : après s'être fait coincer la queue par la fermeture d'une rame du métro de Souricia, il est importuné à son bureau par un visiteur extraordinaire. Tout en lui demandant d'être son biographe, le chanteur d'Opéra Ratido Domingo lui impose en effet un air d'opérette... et toutes les vitres de la rédaction volent en éclat. Enfin, Géronimo se fait enguirlander par son grand-père, fondateur du journal dont il est rédacteur en chef, parce qu'il n'a toujours pas couvert d'un article le prochain concert du ténor. Géronimo est donc presque content de recevoir un coup de téléphone du savant Ampère Volt, qui requiert une nouvelle fois ses services en urgence. En effet, le tempographe a repéré une nouvelle incursion des chats pirates dans l'Histoire passée. Ces gredins là ont remonté jusque sous la Rome antique, où ils comptent re-baptiser le Colisée à leur avantage, le jour de son inauguration. Une descente par un toboggan secret plus tard, et Géronimo retrouve sa petite famille dans un laboratoire souterrain de Volt, pour un départ imminent pour Rome, en 72 après JC, sous le règne de l'empereur Titus. Mais avant cela, la fine équipe est contrainte et forcée d'embarquer avec eux Farfouin Scouit, un ami détective pas très futé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir découvert l'Amérique en compagnie de Christophe Colomb, et avant de voyager jusqu'en Chine aux côtés de Marco Polo, la petite équipe de voyageurs temporels, conduite par le journaliste souris Géronimo Stilton fait un crochet par l'antiquité. En effet, leurs ennemis héréditaires les chats pirates tentent encore de modifier l'Histoire à leur avantage, en rebaptisant le Colisée. Certes, le prétexte de cette aventure n'est pas des plus limpides, elle a toutefois le mérite d'apprendre aux enfants quelques leçons sur la vie romaine à l'époque de l'empereur Titus. Qu'est-ce que le Colisée, des sesterces (la monnaie), le Tibre (le fleuve), la cloaca maxima (les égouts), l'empereur Titus et ses prétoriens (son armée)... A chaque fois, un encadré didactique focalise de manière synthétique et concise sur ces éléments. Il est juste dommage que les rebondissements ne donnent pas plus l'occasion à notre souris journaliste de se frotter aux séquences indispensables du péplum : la course de chars est très brève, il n'y a pas de combat de gladiateurs, ni d'animaux sauvages. L'intrigue tourne beaucoup trop autour du pseudo plan foireux des chats et des palabres et manigances pour les démasquer. Le dessin animalier enfantin permettra toutefois aux plus jeunes de trouver un divertissement à la mesure de leur attente...
