L'histoire :
Les chats pirates sont certains qu’une fois déchiffré, le parchemin qu’ils ont trouvé au fond d’un vieux galion révèlera un fabuleux trésor. Mais pour le décrypter, il faudrait être un génie… Aussi, décident-il de mettre le cap de leur machine à voyager dans le temps sur la Renaissance, précisément à Amboise. C’est en effet dans cette ville, dans le manoir de Cloux à proximité du château du roi François 1er, que l’artiste italien s’est installé. Pour éviter de réitérer les erreurs du passé, c’est-à-dire d’avoir Géronimo Stilton dans les pattes, Tersilla décide cette fois d’infiltrer la fine équipe de cette insupportable souris. Elle se déguise donc en Téa, la sœur de Géronimo et se fait passer pour elle. Car évidemment, le professeur Volt a repéré les manigances des chats, grâce à son tempographe ! A l’aide du Ratonautilus, il envoie donc ses amis – la fausse Téa y compris – à Amboise, sous la Renaissance, pour sauver Léonard et la Joconde. Déguisés en souris, les chats Bonzo et Catardone sont déjà entrés en contact avec Léonard, se faisant passer pour des apprentis peintres qui veulent tout apprendre du maître. A cette époque, l’artiste construit de nombreuses machines révolutionnaires, qu’il teste parfois dans la douleur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une petite variation vient perturber train-train des aventures temporelles bien rodées de la souris Géronimo Stilton. Dans ce tome 7 se déroulant sous la Renaissance, la chatte félonne Tersilla infiltre en effet le groupe de Géronimo en se faisant passer pour Téa, sa sœur. Passons outre les invraisemblances de la chose : la série se destine à un public jeunesse conquis d’avance, qui acceptera qu’un frère soit longtemps dupé par un masque de sa sœur. L’univers foisonnant de Léonard de Vinci offre également un contexte plus que favorable à l’aventure : on découvre la Joconde, on enlève Léonard, le roi François 1er se fait assommer, les inventions du génie dérapent… Ce dernier élément narratif fait en outre un léger clin d’œil à une autre série vedette du 9ème art, Léonard (par Turck et de Groot). Toutefois, là encore, les auteurs conservent leur cap pédagogique, en ne présentant que des inventions réellement imaginées par le génie (Ratonautilus mis à part). La richesse du contexte permet donc de s’appuyer régulièrement sur les traditionnels encadrés didactiques : pas moins de 15 ponctuent cet opus, de « la France » (série internationale oblige) à la recette de la « Ribollita », en passant par les sites et personnalités historiques, ou les œuvres de Léonard. Notons enfin une incohérence révélatrice du mode de production « industriel » : la Joconde en couverture a une tête de souris, alors que dans l’album, il s’agit d’un insert grossier de la célèbre toile.
