L'histoire :
Géronimo Stilton et sa petite tribu passent des vacances ensoleillées dans un atoll au large de Sourisia. Géronimo s’essaie notamment au ski nautique (avec des raquettes de plage aux pieds !), lorsque soudain, il se croit la proie d’un requin gigantesque ! Heureusement, lorsque le prédateur surgit de l’eau, il s’agit d’un robot piloté par le professeur Volt, qui requiert leur aide au plus tôt. Géronimo et ses amis montent donc à bord du submersible, qui les conduit aussitôt jusqu’au nouveau labo high-tech de Volt. Le savant leur explique que sa machine tempographique a repéré une nouvelle incursion des chats pirates dans un moment clé du passé. Ces gredins là sont encore en train d’essayer de changer le cours de l’histoire à leur profit ! Cette fois, ils se sont matérialisés dans la Chine de l’empereur mongol Kublai Khan, en l’an 1292. A cette époque, l’empire du milieu accueillait en effet le célèbre voyageur vénitien Marco Polo, qui allait ensuite s’en retourner en Europe avec mille récits et inventions révolutionnaires. Nos amis grimpent donc à bord du ratonautilus, la machine à explorer le temps de Volt. Au même moment, les chats pirates organisent leur plan d’attaque après avoir caché leur engin à côté de la colossale muraille de Chine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième aventure spatio-temporelle pour Géronimo Stilton, le rat reporter aventurier qui plait tant aux gamins de 6 à 10 ans. Cette fois-ci, les scénaristes en charge de l’adaptation BD des romans et des dessins animés, envoient le héros et ses amis en Chine, à l’époque de Marco Polo. Le schéma narratif est devenu un standard : ces canailles de chats pirates veulent détourner l’Histoire à leur avantage, en influant sur un moment clé. En ce lieu et à cette époque, ils chercheront à piquer le livre de bord de Marco Polo, pour faire croire que ce sont eux qui ont rapporté milles richesses et découvertes de l’extrême orient. En s’appuyant sur cette trame, le scénario en profite pour délivrer une sacrée dose d’éclairages pédagogiques, dans des petits encadrés didactiques : qu’est-ce que la Chine à cette époque, la grande muraille, qui est Marco Polo, l’empereur Kublai Khan, les mongols, le cheval de przewalski, le panda géant, la ville de Khanbalik, celle de Quinsai, celle de Venise, la culture du riz, la route de la soie, le palais impérial, le canal impérial, le livre des merveilles du monde, les feux d’artifice… Ça fait un chouya beaucoup, mais on aurait tord de dénigrer une si louable intention. D’autant plus que côté aventure, c’est toujours aussi bondissant (quoique très convenu, pour les parents…).
