L'histoire :
Victime d’une toux agaçante, Tony achète des pastilles en pharmacie. Mais alors qu’il s’amuse à les jeter en l’air pour les gober, un mauvais lancé l’amène à courir la tête en l’air, jusque à se prendre un poteau de signalisation en travers de la tronche. Il choit en arrière la bouche ouverte et le paquet entier de pastille atterrit au fond de son gosier. Dès lors, il tousse des pastilles contre la toux…
Tony est passionné par l’histoire du joueur de flute de Hamelin. Du coup, il embarque toute sa colonie de poussins à la queue-leu-leu derrière lui, qui jouent le jeu… jusqu’à un certain point. Par exemple, lorsqu’il veut leur apprendre à voler, au bord d’une falaise, Tony est le seul à sauter dans le vide, sauf qu’il n’a pas d’ailes. Dès lors, Tony ne sera plus tout à fait le même. Il se prendra pour un oiseau, picorant des vers et couvant des œufs. Pour rétablir la situation, son chien Alberto a l’idée de lui flanquer un nouveau coup sur le crâne. Ce qui fonctionne… jusqu’au coup suivant sur le crâne.
Plus tard, Tony, Alerto et tous les amis animaux partent en vacances à la plage…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce onzième opus s’articule en deux temps. Primo, pour justifier le titre (Q.I. cuit), Tony devient passablement zinzin suite à une mauvaise chute : il se prend pour un oiseau. Ses amis tentent alors de le soigner à grands coups de latte, ce qui procure à l’auteur Dabs l’occasion de dessiner moult tronches décalquées – sa grande spécialité, dans un registre graphique humoristique et caricatural parfaitement maîtrisé. Puis dans un second temps, et sur deux gros tiers de l’album, Tony et ses amis partent en vacances à la plage. Or, c’est incroyable ce qu’on peut en faire, des bêtises, à la plage ! Toujours rythmée par des gags en une planche, cette séquence joue à fond le principe du running gag et s’avère une nouvelle fois poilante à souhait (les cartes postales, les méduses, les batailles de boules de sable…). Le potentiel comique de cette série estampillée T’cho (cousin de Titeuf) semble inépuisable et ne faiblit pas. Tant mieux !
