L'histoire :
Lorsqu'elle était en Italie, elle a retrouvé son crush. Cette palpitation cardiaque lui a fait prendre conscience qu'elle n'était pas amoureuse de Timothée. La rentrée au collège est l'opportunité de rompre. Mais comment annoncer ce genre de chose ? Surtout sans trop vouloir blesser l'autre... Lorsqu'elle voit la tête déconfite de son ami, elle se refuse de lui dire. Il vient en effet de perdre son grand-père. Dans cette situation, elle refuse d'ajouter de la peine à la peine. Ensuite, tout est prétexte à la procrastination. Ce déni est renforcé par une nouvelle rencontre. Sa voisine, Camille, âgée de plus d'un an, l'incite à mentir, tricher, tromper, manipuler... Au début, c'est sympathique et flatteur. Puis très vite, cela tourne à la catastrophe. A ce moment, on sait quelles sont les personnes sur lesquelles compter. Néanmoins, il faut être assez humble pour reconnaître ses erreurs. C'est aussi une façon d'être aimée à sa juste valeur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est toujours un plaisir de retrouver Mistinguette. La jeune fille est gentille et pleine de bonnes intentions. Avec ses potes, elle partage tout, car ils sont de bons conseils. Le scénariste Greg Tessier introduit de nouveaux personnages à sa série : les voisins, une famille recomposée. Camille est l'archétype de la manipulatrice. Le scénariste montre différents schémas utilisés par ce genre de personnes. Une manière délicate – et peut-être un peu simpliste – de faire de la sensibilisation auprès du jeune lectorat... Ce qui est mis en valeur, c'est l'importance du lien. Ce dernier se fait à travers la famille, les amis et l'entourage qui permet l'écoute, le soutien et le partage. Qu'importent les imprévus, la bulle sociale soudée forme un socle puissant. C'est un très joli message, plein d'espoir. Tout finit toujours bien, comme d'habitude... On aimerait tout de même un chouya plus de complexité. Pour finir l'album, les auteurs proposent un quiz. Amandine reste fidèle à l'univers qu'elle a créé, plein de réconfort et d'ondes kawaï à la française.
