parution 13 novembre 2013  éditeur Mad Fabrik  Public ado / adulte  Mots clés Heroic-fantasy / Horreur / Jeu vidéo

Game Over T11

Yes I can

Dans les nouveaux niveaux de son jeu vidéo, le petit barbare a plus à craindre de sa princesse furieuse que des immondes blorks. Un 11ème recueil de gags vaches et visuels bien rodés.


 Game Over T11 : Yes I can (0), bd chez Mad Fabrik de Midam, Patelin, Adam, Mariolle, Angèle
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

L'histoire :

Le petit barbare chétif et sa princesse-reine-des-cruches se promènent dans un niveau forestier relativement calme de leur jeu vidéo. Le barbare en profite pour conter fleurette à sa belle : avec la pointe de son épée, il commence à dessiner une courbe sur le tronc d’un arbre mort. La princesse imagine déjà le joli cœur qui va en résulter… pas de bol, le barbare faisait un « second œil » au trou qui se trouvait à côté, pour dessiner un visage rigolo. De déception, la princesse lui rétame aussitôt la tronche.
Dans un autre niveau, le barbare trouve une cape et un haut-de-forme de magicien. Il s’en revêtit et se trouve aussitôt attaqué par un blork. Rompu à ces items intuitifs, d’un coup de bras, il enveloppe le blork dans la cape … et le monstre disparait. Chic, ça marche ! Plus loin, il délivre la princesse ligotée à un poteau. Tous deux poursuivent leur niveau, lorsqu’une petite flaque s’interpose. La princesse demande à son sauveur de jeter sa cape sur ce petit obstacle afin de garder les pieds au sec. Or le barbare n’y prête guère attention, car au même moment, son haut-de-forme se met à vibrer. Le barbare l’ôte donc de son crâne : une colombe et un lapin en sortent. Hélas, la princesse en a profité pour lui piquer la cape, l’étendre sur la flaque, marcher dessus… et donc disparaître.

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Midam et son équipe nous refont le coup de 2012 : deux mois et demi se sont à peine écoulés après la sortie du tome 10 (fin août 2013)… que voilà déjà le tome 11 en novembre ! L’équipe de Midam peut-elle donc être aussi prolifique ? Yes I can ! , répond-elle en titre (littéralement « oui je peux », slogan de la première campagne de Barack Obama). Une petite évolution pointe son groin dans ce 11ème volume : notre barbare se trouve plus souvent rectifié par la princesse déçue de son comportement machiste, que par les pièges machiavéliques et sournois de son jeu. Pour le reste, on ne change pas une formule qui marche (et tant mieux !) : selon un principe narratif désormais bien rodé, Midam, Adam, patelin et Julien Mariolle fournissent une nouvelle lampée de 40 gags muets, cyniques et sanglants, dont 3 en 2 planches. Et les deux mots « Game over » ponctuent systématique chaque gag en étant décliné selon les éléments utiles au gag. Notons enfin que le personnage de Kid Paddle, pour lequel Game over est à l’origine un cross over, n’apparait désormais plus jamais, ni en intro, ni en conclusion, ni en interlude.

voir la fiche officielle ISBN 9782930618548