parution 18 juillet 2012  éditeur Panini Comics  collection Panini - Max Comics
 Public adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Guerre / Super-héros

Fury T2

Peacemaker : Opération pacification

Durant la seconde guerre mondiale, sur le front africain, Nick Fury met sa vie en danger pour vaincre les nazis. Un récit de guerre peu intense et décevant...


 Fury T2 : Peacemaker : Opération pacification (0), comics chez Panini Comics de Ennis, Robertson, Palmiotti, Trevino, Deodato Jr
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  • Scénario Blue Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

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©Panini Comics édition 2012

L'histoire :

En 1943, à Sidi Bouzid, les nazis ont pris en tenaille des soldats américains. Dirigés par un lieutenant démissionnaire, les américains courent à leur perte. Afin d'éviter les morts inutiles, le sergent Nick Fury s'isole avec son supérieur. Il tente de le réconforter puis, excédé devant la faiblesse de son vis à vis, le soldat revient seul auprès des autres. Les renforts arrivent dans peu de temps, il faut tenir. Un avion passe au dessus d'eux quelques minutes plus tard. Le problème est qu'il bombarde toute la zone et que cela atteint aussi les troupes américaines. Par chance, Fury n'est pas mort dans l'explosion. Il se redresse et marche dans ce décorum désertique. Une voiture allemande s'approche. Le général-lieutenant nazi Barkhorn lui offre une gourde d'eau avant de partir. Nick va devoir survivre comme il peut dans ce pays inconnu à ses yeux...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Garth Ennis et Darick Robertson remettent le couvert avec un second opus de Fury, version Max. Pour rappel, cette collection propose des récits plus adultes et ne figurant pas forcément dans la continuité des séries Marvel. Après le sympathique Lève-toi et marche, les auteurs narrent cette fois les origines de Nick Fury et son séjour en Afrique du Nord. Là-bas, en 1943, le soldat a livré des combats relevés contre les nazis. Garth Ennis est un passionné de récits de guerre et il l'a souvent montré au travers d'albums comme Histoires de guerre ou War is hell. Avec Peacemaker, il délivre malheureusement un scénario très poussif. On ne retrouve ni la passion, ni la provoc' de l'irlandais et on en vient à s'ennuyer durant la lecture. Les dessins de Robertson ne sont clairement pas à la hauteur de ce qu'il fait habituellement. Bref, l'ensemble n'est ni réussi, ni raté, juste très moyen. Est-ce la raison pour laquelle cette mini-saga datant de 2006 n'ait pas été immédiatement publiée ?

ISBN 9782809425628

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  • Scénario Blue Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

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Ce qu'un autre en pense sur la planète BD :

S'il n'est pas contestable que cet album ne figure pas parmi les meilleures histoires que Garth Ennis ait écrites, il renferme toute de même quelques qualités qu'on essaiera de mettrE en avant. La première est de resituer un des personnages emblématiques du Marvelverse. La caractéristique de Nick Fury est d'être un personnage dur, souvent à la tête d'organisations para-militaires chargées de faire un sale boulot, qui gêne par définition les autorités officielles. Homme de l'ombre par excellence, il interroge également la question de la fin et des moyens. Bien souvent, pour lui, l'entorse à la légalité ne soulève aucun état d'âme si elle est destinée à répondre à une menace compromettant les intérêts américains. Et cet album illustre remarquablement cet aspect. Le premier chapitre nous plonge en plein désert Tunisien, en 1942. Fury n'est qu'un Sergent parmi la troupe US, convaincue qu'elle aura le dessus sur L'Afrika Korps. Et lui et ses hommes vont prendre une branlée monumentale. Première leçon de guerre pour le futur borgne... Petit à petit, on assiste à la naissance d'un monstre, à qui seule la guerre amène une identité. Ici, Fury devient un fanatique totalement incapable de vivre une vie de civil. Dans ce récit, Garth Ennis respecte donc complètement la ligne éditoriale Max, car il égraine également des éléments particulièrement troubles : si l'horreur de la cause nazie est bien entendue soulignée, certains allemands sont aussi dépeints comme des hommes d'honneur. Une vision qui pourra choquer le commun des mortels, mais c'est aussi un élément récurent des récits de guerre, dans lequel l'irlandais excelle. Pourtant, ce qui vient affaiblir l'histoire est sans doute le chapitre en huis clos et la confrontation avec cet officier nazi et machiavélique. C'est un peu trop rocambolesque pour rester crédible... Enfin, les dessins de Darick Robertson ne sont pas si mauvais que ça. Le dessinateur n'a jamais fait dans l'hyper-réalisme et il faut reconnaître qu'il excelle dans les portraits de gueules cassées. On en trouvera une belle panoplie dans cet opus ! Dispensable, certes, mais loin d'être inintéressant...