L'histoire :
Michael, l'oncle de Victoria, emmène la petite fille loin du lieu où se sont déroulés les curieux phénomènes dont ils ont été victimes. Malheureusement, ils sont encore en danger. Une curieuse trainée jaune les suit et finit par les rattraper. Une substance noire prend possession de Michael et le transforme en monstre, en Primal. Avant qu'il ne perde totalement ses esprits, il crie à sa nièce de fuir. Victoria court alors, poursuivie par ce qui était son oncle. Or les rues pavées de Paris ne sont pas vraiment praticables pour la créature, qui chute. La substance noire quitte alors Michael et fonce derrière Victoria. Complètement paniquée, la petite fille appelle Wadé à l'aide. Le géant court sur les toits pour retrouver l'enfant. Si les Primals pourchassent Victoria, c'est qu'elle est certainement en possession de primorium, une pierre un peu spéciale que seul Wadé peut détruire. Alors que la situation est désespérée pour Victoria, son sauveur arrive à temps. La petite fille n'a pas le temps de le remercier, qu'il est capturé par la police...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
William Lafarge et Thibault Guével poursuivent à un rythme soutenu les aventures de Wadé, une série comic made in France. Dans les deux premiers albums, les lecteurs ont fait la rencontre de ce colosse pas comme les autres. Originaire du Sénégal et victime d'un coup du sort, Wadé pourchasse à présent les Primals, des êtres monstrueux. Depuis son arrivée sur les quais d'Ivry, ce drôle de super héros ne cesse d'affronter ces créatures. Bien sûr, l'apparition de tels êtres attire l'attention des autorités, qui se mettent à traquer Wadé. Dans ce troisième volet, William Lafarge, le scénariste, dévoile de nombreux éléments sur son personnage et son destin maudit. La narration est efficace et l'on ne regrette finalement qu'une seule chose : que les rebondissements ne s'enchaînent pas plus vite. Heureusement, cet opuscule bénéficie d'une pagination plus longue, avec plus de 100 pages au compteur. Thibault Guével illustre toujours ses planches avec un soin indéniable. Si certaines proportions sont un peu hésitantes, sur la petite fille victoria principalement, le visuel est agréable. L'empreinte mignolesque du dessinateur est patente et suffisamment personnelle pour éviter une quelconque redite. Une série toujours très sympathique à suivre.
