L'histoire :
Avec ses longs cheveux noirs, ses yeux noirs, ses vêtements noirs et ses chats noirs, Emily ne semble pas la plus joyeuse aux yeux des autres. Elle n’est pourtant pas couverte de noir de la tête au pied, puisque ses chaussures sont blanches ! Emily est également loin d'être une fille passive, car elle est généralement la tête pensante de tous les plans rock'n'roll qui se préparent. Elle est d'ailleurs inscrite au lycée Rock'n'roll où chaque professeur n'est autre qu'une gloire du genre, dont raffole les grands-mères. Par exemple, après un cours de math de M. Ramone et de musique avec Frank Zappa, elle enchaine avec le sport avec David Lee Roth et la technologie avec Lemmy ! La fin des cours signifie aussi un examen ; or à l'école Rock'n'roll, il faut monter sur scène et interpréter un morceau de sa composition. Lorsque vient le tour d'Emily, la foule est tellement emballée que les musiciens célèbres montent sur scène pour se taper un bœuf des familles…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Apparue il y a maintenant quelques années, Emily the strange est une marque de mode basée sur le personnage créé par Rob Reger. Le succès étant au rendez-vous, les déclinaisons furent nombreuses et l'on notera dans le lot, l'adaptation en bande dessinée au travers de 4 tomes. Disons le d'emblée, seul les fans les plus acharnés de cet icône alternative pourront éventuellement trouver un intérêt dans ce titre. Ici, on ne trouve pas vraiment d'histoire, mais un semblant de scénario nous montrant la jeune fille s'illustrant autour de thèmes « ghotisants » comme le rock'n'roll, la mort, la vengeance, etc. Il ne se passe pas grand-chose dans ces chapitres et l'ennuie guette le lecteur. La pseudo-cool-attitude d'Emily vous paraîtra presqu'aussi étrange que son sobriquet. Visuellement, le design du personnage est repris avec plus ou moins de réussite, et c'est majoritairement plus souvent moins que plus (en plus). Certaines planches sont presqu'illisibles, tellement l'agencement des cases paraît chaotique. Des effets de style déplaisants ne sont même pas compensés par une qualité générale de bon niveau, dommage. Un produit dérivé de plus, sans intérêt, ni ambition…
