parution 12 novembre 2009  éditeur 12 bis  Public ado / adulte  Mots clés Humour / Seinen

Detroit Metal City T6

Le retour de Krauser I cause des remous au sein de DMC : la manager est d’une humeur massacrante, ce qui donne plus que jamais envie à Sôichi et même à Masa de quitter le groupe. Toujours de qualité moyenne, la série va tout de même en s’améliorant.


 Detroit Metal City T6, manga chez 12 bis de Wakasugi
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

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    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©12 bis édition 2009

L'histoire :

Suite au retour de Krauser premier du nom, Sôichi subit les humeurs de sa manager et veut à nouveau quitter DMC et même Tokyo, quitte à renoncer à ses rêves de faire de la pop. Décidé à retourner chez ses parents, il s’apprête à les appeler lorsqu’il se rend compte qu’il a reçu un message de Yuki : cette dernière a préparé un gâteau et lui propose de l’appeler lorsqu’il aura un moment de libre. Bien qu’il soit déjà plus de 22 heures, Sôichi lui demande s’il peut passer la voir et se rend donc pour la première fois chez la jeune femme. Sur place, sa déprime ressurgit et le jeune homme se met à pleurer mais fait passer cela pour de la sueur étant donné qu’il est venu en courant. Yuki lui propose alors de prendre un bain mais, par manque de chance, c’est le moment que choisit le père de la jeune femme pour faire un saut à l’improviste... De son côté, Masa tente également de quitter DMC et s’apprête à intégrer le groupe de visual rock Crisis Siam. Etant allé les rencontrer dans leur loge après un concert, il utilise leur ordinateur portable pour envoyer un mail à sa manager mais répond en fait par erreur à un mail du producteur qui s’apprête à signer Crisis Siam. Pour rattraper sa bourde, Masa trouve une excuse foireuse et va bientôt faire tout capoter... Quant à Nishida, ce dernier n’est préoccupé que par l’achat d’une nouvelle figurine des bikini-rangers en édition limitée mais l’objet lui passe malheureusement sous le nez. Pour se défouler, il va alors dans une salle d’arcade pour éclater le high score sur un rythm game de tambour et apprend qu’un concours sur ce jeu permettra au gagnant de boire une boisson dans le même verre que la reine des serveuses maid de la salle. Quelqu’un lui propose alors un marché : gagner le concours à sa place contre la figurine qu’il recherche... En parallèle, l’ancien Krauser monte un plan pour récupérer la guitare légendaire de Jack Ill Dark que possède désormais Sôichi lorsqu’il monte sur scène en tant que Krauser II...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Enfin, et malgré de nombreux gags qui sont encore et toujours les mêmes, l’auteur amène un petit peu de renouveau à sa série, même si ce n’est que le temps d’un flash-back sur le passé de la manager et sa rencontre avec celui qui deviendra Krauser I. Le reste des histoires n’est par contre pas franchement neuf et, en dehors du concours sur le jeu de tambour qui casse un peu les habitudes, le reste est déjà vu : Sôichi décide de quitter le groupe pour les beaux yeux de Yuki mais change d’avis au dernier moment, Masa décide de quitter le groupe pour un autre plus commercial mais il enchaîne les gaffes et fait tout capoter, le premier Krauser vient disputer la guitare de Sôichi comme tant d’autres avant lui... Néanmoins, ces relectures d’anciennes thématiques sont ici mieux traitées et certains passages sont même inattendus. Il faut aussi reconnaître à l’édition française la qualité de l’adaptation présentée tant les dialogues et les nombreuses paroles de chansons sont difficiles à retranscrire, ainsi que la qualité du livre en lui-même qui propose un papier de qualité et un encrage sans faille, ce qui est assez rare (surtout dans cette gamme de prix) pour être souligné. Comme à chaque tome, le trait de l’auteur va en s’améliorant et on remarque ici les progrès dans la mise en scène avec des plans un peu plus originaux que d’habitude. Divertissante, guère plus, la série va tout de même en s’améliorant. La suite nous dira si cette tendance continue.

ISBN 9782356480798