L'histoire :
Le concours de musique de l’académie Seisô est sur le point de commencer. Les spectateurs s’installent dans la salle tandis que les participants sentent le stress monter en eux. Au moment où Shimizu et son pianiste sont appelés sur scène, marquant ainsi le début de la première épreuve, Hino annonce à Hihara qu’elle est inquiète car Shôji, sa pianiste, n’est pas encore arrivée. D’autres candidats lui précisent qu’ils ont pourtant vu Shôji en cours aujourd’hui, ce qui signifie que la jeune fille est donc bien présente à l’école. Hino décide alors de partir à sa recherche mais, n’ayant pas l’habitude de porter des talons, elle se fait mal à un pied en courant. Ce qui va pourtant la faire le plus souffrir, c’est de surprendre Shôji au téléphone en train de déclarer qu’elle n’a jamais eu l’intention de jouer du piano au concours. Sans pianiste pour l’accompagner, Hino va donc devoir abandonner mais la jeune fille refuse de s’y résoudre : elle enlève ses chaussures, prend son violon et avance sur la scène d’un air décidé lorsque son nom est appelé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volet de La corde d’or s’ouvre directement sur la première épreuve du concours où les choses vont se gâter pour Hino, sa pianiste lui faisant faux-bond : la demoiselle ne va pas se décourager pour autant et une surprise de taille nous attend. Puis, avant la deuxième épreuve, les candidats sont invités à un stage dans la résidence secondaire de la famille de Shôko : ce passage, qui devrait être un moment de transition se déroulant dans la bonne humeur, marque en fait le début de changements de comportements chez les personnages. D’un côté, Hino fait le point sur son envie de faire de la musique, tandis que les cœurs de Tsuchiuria et Hihara sont tous chamboulés. Certes, l’intrigue ne vole pas toujours très haut, mais le ton léger et rythmé de l’histoire nous emporte facilement dans la lecture. Par ailleurs, avec un découpage très dynamique et un trait fin, les graphismes sont tout aussi plaisants. Les personnages sont stéréotypés mais, dans l’ensemble, ils sont tous charmants et c’est bien cela le plus important. Un volume agréable donc, qui nous donne envie de lire la suite.
