L'histoire de la série :
Hayato et Sakura vont tous les 2 se voir téléportés dans le passé suite à la découverte d’un sabre. Se retrouvant en 1864, ils vont tout faire pour retourner à leur époque, mais doivent dans un 1er temps lutter pour survivre.
L'histoire :
Depuis que son sabre a été brisé par le capitaine Amano Yoshihisa, Hayato, qui a réussi à s’enfuir avec Kasumi, doit maintenant trouver un forgeron capable de redonner à son katana une véritable allure. Le samouraï Emi leur suggère d’aller à Izumo et va leur servir d’arrière-garde pour leur fuite. Prenant le bateau, leur voyage n’en sera pas pour autant paisible puisque Otomi, la kunoichi de Yoshihisa, se trouve à bord et les attaque après avoir au préalable tué tout l’équipage. Hayato, malgré son sabre brisé, arrive à lui tenir tête et, en donnant un coup surpuissant, coule le bateau. Ils arrivent à atteindre le port le plus proche et, une fois à Izumo, voient une femme se faire agresser par des hommes éméchés. Hayato ne peut laisser faire cela et s’interpose, mais les hommes ne semblent pas comprendre et l’attaquent. Le jeune garçon n’a aucune difficulté à les vaincre et la jeune femme, ravie, leur proposera de les héberger. Les filles s’endorment assez vite après le repas et la jeune femme se dirige alors vers Hayato et commence à se dévêtir. Ce dernier ne sait pas comment réagir, surtout que celle-ci, en enlevant son masque, se révèle n’être autre qu’Otomi !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un second tome des plus étonnant : l’auteur de GCU, qui nous proposait un 1er volet sympathique aux dessins de qualité dans un style shônen pur jus, change quelque peu la donne. Les passages sexy deviennent plus explicites et certaines scènes semblent déplacées, voir inutiles, tel que le viol d’une femme par Yamatsuri. En effet, la violence est plus importante qu’auparavant, et le tout nous laisse même croire que la série penche vers le seinen ! L’histoire est aussi moins palpitante. Il faut dire que les scènes de combat s’accumulent sans grande originalité grâce à des rebondissements quelque peu grossiers. Les traits de Saitani sont par contre toujours à la hauteur : fins, dynamiques et qui contrebalancent avec le niveau du scénario. Certaines planches en pleine page sont absolument fantastiques (pages 96 et 115). Tamahagane déçoit, certes, mais n’est pas non plus totalement mauvais : le visuel est attrayant et la série est courte, ce qui nous donne tout de même envie de connaître la fin de cette histoire. A voir.
