L'histoire :
Toujours en guerre contre l’Empire Chauvkipeut, Bobobo et ses amis se retrouvent dans un parc d’attraction qui n’est autre que la base secrète de leurs ennemis. Le Commandant de celle-ci est le redoutable Gelée Latremblotte qui, après quelques échanges de coup, s’avère beaucoup plus fort que Bobobo et les autres. Le guerrier à la coupe afro décide donc de fusionner avec Don Patchi. Un gigantesque nuage de poussière se lève et en sort alors Bobo Patchi, un combattant à la puissance démesurée. Gelée se rue alors sur lui mais les quelques coups donnés ne font aucun effet. Pire encore : ses techniques de manipulation comme la danse et le chant n’entraînent pas Bobo Patchi, là où les deux individus séparés se seraient pris au jeu. Le combattant fusionné sort alors son arme nommée la Don Patchi sword, et qui n’est autre qu’un gros poireau. Au moment d’assener le coup, Gelée réplique grâce à l’épée maléfique Daikon aux allures de carotte. Ne voulant plus revivre son passé, Gelée essaie de prendre le dessus mais la terrible technique des poils de nez joue un rôle une nouvelle fois décisif…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série sujette à controverse pour beaucoup d’entre nous, Bobobo-bo Bo-bobo ne peut totalement laisser indifférent. Complètement débile pour certains, totalement délires pour les autres, ce tome ne viendra pas de nouveau aider à trancher les avis car on y retrouve tout ce que l’on a pu aimer ou détester. Les péripéties du héros le plus exubérant de toute la planète manga vont l’amener à se démener afin d’obtenir la victoire à chaque combat. Les personnages absurdes sont toujours là et leur nombre est tellement important que tous les citer remplirait cette chronique. Les parodies sont multiples avec, dès le départ, un hommage appuyé à l’un des maîtres du genre, Akira Toriyama, et la technique de la fusion. Le plus surprenant à la lecture de ce tome, et de la série en générale, est que chaque instant est irréaliste et exagéré. Par instant provocateur, parodique ou même scato, la formule de Yoshio Sawai reste identique et n’a pas réellement d’autre prétention que de nous faire rire. Les lecteurs ne voulant pas se prendre la tête (c’est un euphémisme) trouveront ici un exutoire salvateur, les autres auront probablement déjà passé leur chemin…
